L'important c'est de participer... à la lutte contre le moustique tigre
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La lutte contre le moustique tigre ne peut se mener que collectivement à cette période de l’année pour être efficace. La contribution de chacun est donc indispensable.
Les caractéristiques du moustique tigre
Le moustique tigre est essentiellement urbain. Il aime les lieux habités par l’Homme, il est plutôt silencieux et seules les femelles nous piquent, majoritairement en journée. Cette espèce est qualifiée d'invasive par l'Agence Régionale de Santé (ARS), car elle remplace peu à peu les autres espèces de moustiques locaux. Le moustique tigre pond plus rapidement que les autres, environ 200 œufs tous les sept à douze jours et il s'adapte à toutes les situations. Les moustiques tigres vivent de 2 semaines à 1 mois et demi selon les conditions extérieures. Bon à savoir, le moustique qui vous pique est né chez vous ou tout près de chez vous, car il n’évolue que dans un périmètre de 150 m autour de son lieu d’éclosion.
Comment agir ?
Pour limiter au maximum les nuisances occasionnées par ce moustique, il est essentiel de lutter contre sa prolifération. Il faut adopter des gestes simples visant à les empêcher de se reproduire sur ses lieux de ponte favoris. Les gîtes de reproduction du « Aedes albopictus », plus communément nommé « moustique tigre », sont en grande partie, induit par l’Homme. Ils se trouvent souvent au sein des domiciles privés (cours, jardins…). La façon la plus efficace et radicale de se protéger de ces nuisances, est d’évacuer toutes les eaux stagnantes ou, mieux encore, de supprimer physiquement tous les gîtes potentiels. Plus nous stoppons leur prolifération tôt, plus notre été sera paisible. Pour cela, il est essentiel de s'astreindre à quelques gestes simples :
- Ranger à l’abri de la pluie : brouettes, seaux, jouets pour enfants laissés en extérieur, cendriers, arrosoirs, etc.
- Vider régulièrement tous les réceptacles qui ne peuvent être rangés : coupelles sous les pots de fleurs, gamelles pour animaux domestiques, pieds de parasols, plis de bâches, etc.
- Curer pour faciliter les écoulements des eaux : siphons d’éviers, de lave-mains extérieurs, de fontaines, rigoles couvertes avec grille, gouttières, chéneaux, etc.
- Couvrir de façon complètement hermétique, en apposant une moustiquaire sur les récupérateurs d’eau de pluie ou cuves, fûts divers, réceptacles pluviaux en plastique via les chéneaux de la maison.
- Jeter ! Moins de réceptacles c’est moins de lieux de ponte pour les moustiques. Des cannettes ou déchets plastiques dans la nature peuvent devenir un site de ponte privilégié.
- Entretenir vos pièges, pompes de relevage, regards et bornes d’arrosage. Quel que soit le type de piège que vous possédez, sa bonne utilisation est primordiale pour son efficacité : son emplacement doit être en zone ombragée et à l’abri du vent.