Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Un mineur est poursuivi pour une infraction qu'il a commise avant le 30 septembre 2021.

Vous souhaitez savoir comment va se dérouler l'enquête, que juge va la mener, quelles sont les mesures provisoires qui peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

Nous vous présentons les informations à connaître. Elles diffèrent selon l'âge du mineur.

À savoir

Les informations présentées sur cette page concernent un public de plus en plus restreint. Peu de dossiers sont encore impactés par cette réglementation.

    Avant 16 ans

    Quel juge peut diriger l'instruction ?

    Lorsqu'un mineur âgé de moins de 16 ans fait l'objet d'une instruction, deux juges peuvent intervenir :

    C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

    Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

    Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

    Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

    Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

    Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

    Comment se déroule l'instruction ?

    Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux permettant de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

    Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

    Le juge mène alors une instruction (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques...).

    Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

    Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

    Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

    Les mesures provisoires varient selon l'âge du mineur.

    Mineur de moins de 13 ans

    Pendant l'instruction, le juge peut uniquement prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

    • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale),

    • Le confier à un établissement de placement éducatif

      Entre 13 ans à 16 ans

      Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre d'un mineur :

      • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

      • Le placer en liberté surveillée

      • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

      • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

      • Le placer temporairement en détention provisoire

        Comment prend fin l'instruction ?

        2 hypothèses sont possibles :

        Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

        Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

        L'enquête de personnalité réalisée reste dans le dossier du mineur et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

          Le juge estime que le mineur doit être renvoyé devant un tribunal

          Pour une contravention légère

          S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est directement convoqué par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

            Pour une contravention de 5e classe ou un délit

            L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) ou le tribunal pour enfants.

            Si c'est un juge d'instruction qui a mené l'enquête, il renvoie donc le dossier vers le juge des enfants.

              Pour un crime

              Le mineur est renvoyé devant le tribunal pour enfants (particuliers).

                  À partir de 16 ans

                  Quel juge peut diriger l'instruction ?

                  Lorsqu'un mineur âgé de plus de 16 ans fait l'objet d'une enquête, deux juges peuvent intervenir :

                  • Le juge des enfants en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe (particuliers) ou à un délit

                  • Le juge d'instruction en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe, un délit ou un crime, et particulièrement en cas d'affaire impliquant également un majeur.

                  C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

                  Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

                  Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

                  Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

                  Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

                  Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

                  Comment se déroule l'instruction ?

                  Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux qui lui permettent de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

                  Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

                  Le juge mène alors une enquête (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques, ...).

                  Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale, et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

                  Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

                  Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                  Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

                  • Le placer en liberté surveillée

                  • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

                  • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

                  • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

                  • L'obliger à rester chez lui (assignation à résidence avec surveillance électronique)

                  • Le placer temporairement en détention provisoire

                  Comment prend fin l'instruction ?

                  2 hypothèses sont possibles :

                  Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

                  Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

                  L'enquête de personnalité réalisée restera dans son dossier et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

                    Le juge renvoie le mineur devant un tribunal

                    Pour une contravention légère

                    S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est convoqué directement par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

                      Pour une contravention de 5e classe ou un délit

                      L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) uniquement si la peine encourue est inférieure à 7 ans de prison ou le tribunal pour enfants.

                      Si c'est le juge d'instruction qui est chargé de l'enquête, il renvoie le dossier vers le juge des enfants.

                        Pour un crime

                        Le mineur est renvoyé devant la cour d'assises des mineurs (particuliers).

                          Pour en savoir plus

                          Références

                          Un mineur est poursuivi pour une infraction qu'il a commise avant le 30 septembre 2021.

                          Vous souhaitez savoir comment va se dérouler l'enquête, que juge va la mener, quelles sont les mesures provisoires qui peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                          Nous vous présentons les informations à connaître. Elles diffèrent selon l'âge du mineur.

                          À savoir

                          Les informations présentées sur cette page concernent un public de plus en plus restreint. Peu de dossiers sont encore impactés par cette réglementation.

                            Avant 16 ans

                            Quel juge peut diriger l'instruction ?

                            Lorsqu'un mineur âgé de moins de 16 ans fait l'objet d'une instruction, deux juges peuvent intervenir :

                            C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

                            Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

                            Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

                            Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

                            Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

                            Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

                            Comment se déroule l'instruction ?

                            Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux permettant de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

                            Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

                            Le juge mène alors une instruction (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques...).

                            Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

                            Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

                            Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                            Les mesures provisoires varient selon l'âge du mineur.

                            Mineur de moins de 13 ans

                            Pendant l'instruction, le juge peut uniquement prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

                            • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale),

                            • Le confier à un établissement de placement éducatif

                              Entre 13 ans à 16 ans

                              Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre d'un mineur :

                              • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

                              • Le placer en liberté surveillée

                              • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

                              • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

                              • Le placer temporairement en détention provisoire

                                Comment prend fin l'instruction ?

                                2 hypothèses sont possibles :

                                Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

                                Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

                                L'enquête de personnalité réalisée reste dans le dossier du mineur et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

                                  Le juge estime que le mineur doit être renvoyé devant un tribunal

                                  Pour une contravention légère

                                  S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est directement convoqué par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

                                    Pour une contravention de 5e classe ou un délit

                                    L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) ou le tribunal pour enfants.

                                    Si c'est un juge d'instruction qui a mené l'enquête, il renvoie donc le dossier vers le juge des enfants.

                                      Pour un crime

                                      Le mineur est renvoyé devant le tribunal pour enfants (particuliers).

                                          À partir de 16 ans

                                          Quel juge peut diriger l'instruction ?

                                          Lorsqu'un mineur âgé de plus de 16 ans fait l'objet d'une enquête, deux juges peuvent intervenir :

                                          • Le juge des enfants en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe (particuliers) ou à un délit

                                          • Le juge d'instruction en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe, un délit ou un crime, et particulièrement en cas d'affaire impliquant également un majeur.

                                          C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

                                          Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

                                          Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

                                          Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

                                          Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

                                          Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

                                          Comment se déroule l'instruction ?

                                          Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux qui lui permettent de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

                                          Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

                                          Le juge mène alors une enquête (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques, ...).

                                          Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale, et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

                                          Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

                                          Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                                          Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

                                          • Le placer en liberté surveillée

                                          • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

                                          • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

                                          • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

                                          • L'obliger à rester chez lui (assignation à résidence avec surveillance électronique)

                                          • Le placer temporairement en détention provisoire

                                          Comment prend fin l'instruction ?

                                          2 hypothèses sont possibles :

                                          Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

                                          Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

                                          L'enquête de personnalité réalisée restera dans son dossier et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

                                            Le juge renvoie le mineur devant un tribunal

                                            Pour une contravention légère

                                            S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est convoqué directement par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

                                              Pour une contravention de 5e classe ou un délit

                                              L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) uniquement si la peine encourue est inférieure à 7 ans de prison ou le tribunal pour enfants.

                                              Si c'est le juge d'instruction qui est chargé de l'enquête, il renvoie le dossier vers le juge des enfants.

                                                Pour un crime

                                                Le mineur est renvoyé devant la cour d'assises des mineurs (particuliers).

                                                  Pour en savoir plus

                                                  Références

                                                  A noter :
                                                  le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                                                  Un mineur est poursuivi pour une infraction qu'il a commise avant le 30 septembre 2021.

                                                  Vous souhaitez savoir comment va se dérouler l'enquête, que juge va la mener, quelles sont les mesures provisoires qui peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                                                  Nous vous présentons les informations à connaître. Elles diffèrent selon l'âge du mineur.

                                                  À savoir

                                                  Les informations présentées sur cette page concernent un public de plus en plus restreint. Peu de dossiers sont encore impactés par cette réglementation.

                                                    Avant 16 ans

                                                    Quel juge peut diriger l'instruction ?

                                                    Lorsqu'un mineur âgé de moins de 16 ans fait l'objet d'une instruction, deux juges peuvent intervenir :

                                                    C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

                                                    Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

                                                    Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

                                                    Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

                                                    Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

                                                    Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

                                                    Comment se déroule l'instruction ?

                                                    Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux permettant de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

                                                    Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

                                                    Le juge mène alors une instruction (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques...).

                                                    Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

                                                    Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

                                                    Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                                                    Les mesures provisoires varient selon l'âge du mineur.

                                                    Mineur de moins de 13 ans

                                                    Pendant l'instruction, le juge peut uniquement prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

                                                    • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale),

                                                    • Le confier à un établissement de placement éducatif

                                                      Entre 13 ans à 16 ans

                                                      Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre d'un mineur :

                                                      • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

                                                      • Le placer en liberté surveillée

                                                      • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

                                                      • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

                                                      • Le placer temporairement en détention provisoire

                                                        Comment prend fin l'instruction ?

                                                        2 hypothèses sont possibles :

                                                        Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

                                                        Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

                                                        L'enquête de personnalité réalisée reste dans le dossier du mineur et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

                                                          Le juge estime que le mineur doit être renvoyé devant un tribunal

                                                          Pour une contravention légère

                                                          S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est directement convoqué par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

                                                            Pour une contravention de 5e classe ou un délit

                                                            L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) ou le tribunal pour enfants.

                                                            Si c'est un juge d'instruction qui a mené l'enquête, il renvoie donc le dossier vers le juge des enfants.

                                                              Pour un crime

                                                              Le mineur est renvoyé devant le tribunal pour enfants (particuliers).

                                                                  À partir de 16 ans

                                                                  Quel juge peut diriger l'instruction ?

                                                                  Lorsqu'un mineur âgé de plus de 16 ans fait l'objet d'une enquête, deux juges peuvent intervenir :

                                                                  • Le juge des enfants en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe (particuliers) ou à un délit

                                                                  • Le juge d'instruction en cas d'affaire liée à une contravention de 5e classe, un délit ou un crime, et particulièrement en cas d'affaire impliquant également un majeur.

                                                                  C'est le procureur de la République qui désigne le magistrat compétent.

                                                                  Quelles personnes doivent être informées durant l'enquête ?

                                                                  Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.

                                                                  Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.

                                                                  Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.

                                                                  Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de l'adulte approprié (particuliers). S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.

                                                                  Comment se déroule l'instruction ?

                                                                  Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux qui lui permettent de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre en examen (particuliers).

                                                                  Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.

                                                                  Le juge mène alors une enquête (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques, ...).

                                                                  Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale, et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.

                                                                  Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un dossier dédié à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.

                                                                  Quelles mesures provisoires peuvent être prises à l'encontre du mineur ?

                                                                  Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :

                                                                  • Le placer en liberté surveillée

                                                                  • Lui imposer de réparer l'acte qu'il a commis (mesure de réparation pénale)

                                                                  • Le confier à un établissement de placement éducatif ou dans un centre éducatif fermé

                                                                  • Le soumettre à une série d'obligations et/ou d'interdictions (contrôle judiciaire)

                                                                  • L'obliger à rester chez lui (assignation à résidence avec surveillance électronique)

                                                                  • Le placer temporairement en détention provisoire

                                                                  Comment prend fin l'instruction ?

                                                                  2 hypothèses sont possibles :

                                                                  Le juge estime que le mineur ne doit pas être poursuivi

                                                                  Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.

                                                                  L'enquête de personnalité réalisée restera dans son dossier et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.

                                                                    Le juge renvoie le mineur devant un tribunal

                                                                    Pour une contravention légère

                                                                    S'il s'agit d'une contravention de la 1re à la 4e classe (particuliers), le mineur est convoqué directement par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le tribunal de police (particuliers).

                                                                      Pour une contravention de 5e classe ou un délit

                                                                      L'affaire est jugée par le juge des enfants (particuliers) uniquement si la peine encourue est inférieure à 7 ans de prison ou le tribunal pour enfants.

                                                                      Si c'est le juge d'instruction qui est chargé de l'enquête, il renvoie le dossier vers le juge des enfants.

                                                                        Pour un crime

                                                                        Le mineur est renvoyé devant la cour d'assises des mineurs (particuliers).

                                                                          Pour en savoir plus

                                                                          Références

                                                                          Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                                                          Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                                                          Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

                                                                          F1820.xml fichier non trouvé

                                                                          La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                                                          Demande d'implantation grue

                                                                          Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                                                          Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                                                          - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                          - Mardi de 8h30 à 12h
                                                                          - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                          - Jeudi de 13h30 à 17h
                                                                          - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h