Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu'un d'autre. C'est aussi le fait de donner ou de servir d'intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

Quels sont les éléments constitutifs du recel de vol ?

Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l'achat d'un bien que l'on sait volé.

Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu'il est issu d'un « vol à la tire » c'est-à-dire qu'il a été tiré de la poche de la victime.

L'auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d'un vol. Il est appelé le « receleur ».

Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d'un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

Le recel est aussi le fait de bénéficier de l'argent de la vente d'un objet volé.

Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d'occasion en pensant qu'il appartient au revendeur. La bonne foi de l'acheteur sera examinée au cours de l'enquête ou du procès (particuliers).

Quelles peines sanctionnent l'auteur du recel de vol ?

Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d'amende.

Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d'amende. Cette peine s'applique lorsqu'il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

Le receleur peut être puni d'une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu'à la moitié de la valeur des objets recelés. C'est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l'amende maximale encourue.

Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l'objet volé, l'interdiction d'exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d'avoir une arme.

Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

À noter

Si le voleur n'a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

Quel est le délai de prescription pour un recel de vol ?

Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l'objet volé.

Que peut faire la victime en cas de recel de vol ?

Dépôt de plainte

Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l'auteur des faits se trouve à l'étranger.

Sur place

Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

Où s’adresser ?

Commissariat

Où s’adresser ?

Gendarmerie

Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d'enregistrer votre plainte si vous êtes victime d'une infraction.

La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu'il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

    En ligne

    Si vous ne connaissez pas l'auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

    En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

    Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l'objet d'un procès verbal de plainte.

    Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu'une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

    Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

    Par courrier

    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

    Où s’adresser ?

    Tribunal judiciaire

    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

    • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

    • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

    Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

    Où s’adresser ?

    Avocat

    À noter

    Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer les frais d'un avocat en totalité ou en partie.

    Vous disposez d'un délai de 6 ans pour déposer plainte.

    Ce délai de prescription commence le dernier jour où l'infraction est commise (c'est-à-dire le jour où le suspect s'est séparé de l'objet du vol).

    Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

    Demande de réparation du préjudice

    Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

    Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

    Le préjudice à réparer concerne aussi bien l'objet du vol (s'il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral...).

    Demande de restitution de l'objet volé

    Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

    En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l'acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l'objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

    Auteur du recel

    Si l'objet a été retrouvé au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie chez l'auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l'enquête.

      Acheteur de bonne foi

      Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu'elle ignorait l'origine illégale du bien. Par exemple, c'est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

      Le propriétaire peut réclamer son objet à l'acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

      Si l'achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d'objet, le propriétaire devra rembourser à l'acheteur le prix qu'il a payé.

      En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l'acheteur.

      La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

      • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 €, c'est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

      • Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal judiciaire.

      Où s’adresser ?

      Tribunal judiciaire

        Acheteur de mauvaise foi

        Si l'acheteur est de mauvaise foi, c'est-à-dire qu'il connaît l'origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

        Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s'il y a eu des poursuites engagées.

        Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l'infraction.

        Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts (particuliers) au revendeur de son bien, s'il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

        Il faut utiliser le formulaire et l'envoyer au tribunal.

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Où s'adresser ?

        116 006 - Numéro d'aide aux victimes

        Pour s'informer

        Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

        Par téléphone

        116 006

        Appel gratuit

        Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

        Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

        Par courriel

        victimes@france-victimes.fr

        Avocat

        Pour être assisté

        Commissariat

        Pour porter plainte

        Gendarmerie

        Pour porter plainte

        Références

        Services en ligne et formulaires
        Questions - Réponses

        Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu'un d'autre. C'est aussi le fait de donner ou de servir d'intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

        Quels sont les éléments constitutifs du recel de vol ?

        Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l'achat d'un bien que l'on sait volé.

        Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu'il est issu d'un « vol à la tire » c'est-à-dire qu'il a été tiré de la poche de la victime.

        L'auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d'un vol. Il est appelé le « receleur ».

        Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d'un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

        Le recel est aussi le fait de bénéficier de l'argent de la vente d'un objet volé.

        Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d'occasion en pensant qu'il appartient au revendeur. La bonne foi de l'acheteur sera examinée au cours de l'enquête ou du procès (particuliers).

        Quelles peines sanctionnent l'auteur du recel de vol ?

        Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d'amende.

        Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d'amende. Cette peine s'applique lorsqu'il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

        Le receleur peut être puni d'une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu'à la moitié de la valeur des objets recelés. C'est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l'amende maximale encourue.

        Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l'objet volé, l'interdiction d'exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d'avoir une arme.

        Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

        À noter

        Si le voleur n'a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

        Quel est le délai de prescription pour un recel de vol ?

        Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l'objet volé.

        Que peut faire la victime en cas de recel de vol ?

        Dépôt de plainte

        Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l'auteur des faits se trouve à l'étranger.

        Sur place

        Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

        Commissariat

        Où s’adresser ?

        Gendarmerie

        Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d'enregistrer votre plainte si vous êtes victime d'une infraction.

        La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu'il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

          En ligne

          Si vous ne connaissez pas l'auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

          En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

          Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l'objet d'un procès verbal de plainte.

          Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu'une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

          Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

          Par courrier

          Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

          Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

          Où s’adresser ?

          Tribunal judiciaire

          Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

          • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

          • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

          Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

          Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

          Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

          Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

          Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

          Où s’adresser ?

          Avocat

          À noter

          Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer les frais d'un avocat en totalité ou en partie.

          Vous disposez d'un délai de 6 ans pour déposer plainte.

          Ce délai de prescription commence le dernier jour où l'infraction est commise (c'est-à-dire le jour où le suspect s'est séparé de l'objet du vol).

          Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

          Demande de réparation du préjudice

          Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

          Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

          Le préjudice à réparer concerne aussi bien l'objet du vol (s'il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral...).

          Demande de restitution de l'objet volé

          Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

          En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l'acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l'objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

          Auteur du recel

          Si l'objet a été retrouvé au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie chez l'auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l'enquête.

            Acheteur de bonne foi

            Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu'elle ignorait l'origine illégale du bien. Par exemple, c'est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

            Le propriétaire peut réclamer son objet à l'acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

            Si l'achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d'objet, le propriétaire devra rembourser à l'acheteur le prix qu'il a payé.

            En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l'acheteur.

            La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

            • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 €, c'est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

            • Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal judiciaire.

            Où s’adresser ?

            Tribunal judiciaire

              Acheteur de mauvaise foi

              Si l'acheteur est de mauvaise foi, c'est-à-dire qu'il connaît l'origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

              Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s'il y a eu des poursuites engagées.

              Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l'infraction.

              Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts (particuliers) au revendeur de son bien, s'il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

              Il faut utiliser le formulaire et l'envoyer au tribunal.

              Où s’adresser ?

              Tribunal judiciaire

              Où s'adresser ?

              116 006 - Numéro d'aide aux victimes

              Pour s'informer

              Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

              Par téléphone

              116 006

              Appel gratuit

              Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

              Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

              Par courriel

              victimes@france-victimes.fr

              Avocat

              Pour être assisté

              Commissariat

              Pour porter plainte

              Gendarmerie

              Pour porter plainte

              Références

              Services en ligne et formulaires
              Questions - Réponses

              A noter :
              le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

              Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu'un d'autre. C'est aussi le fait de donner ou de servir d'intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

              Quels sont les éléments constitutifs du recel de vol ?

              Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l'achat d'un bien que l'on sait volé.

              Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu'il est issu d'un « vol à la tire » c'est-à-dire qu'il a été tiré de la poche de la victime.

              L'auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d'un vol. Il est appelé le « receleur ».

              Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d'un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

              Le recel est aussi le fait de bénéficier de l'argent de la vente d'un objet volé.

              Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d'occasion en pensant qu'il appartient au revendeur. La bonne foi de l'acheteur sera examinée au cours de l'enquête ou du procès (particuliers).

              Quelles peines sanctionnent l'auteur du recel de vol ?

              Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d'amende.

              Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d'amende. Cette peine s'applique lorsqu'il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

              Le receleur peut être puni d'une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu'à la moitié de la valeur des objets recelés. C'est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l'amende maximale encourue.

              Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l'objet volé, l'interdiction d'exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d'avoir une arme.

              Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

              À noter

              Si le voleur n'a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

              Quel est le délai de prescription pour un recel de vol ?

              Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l'objet volé.

              Que peut faire la victime en cas de recel de vol ?

              Dépôt de plainte

              Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l'auteur des faits se trouve à l'étranger.

              Sur place

              Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

              Où s’adresser ?

              Commissariat

              Où s’adresser ?

              Gendarmerie

              Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d'enregistrer votre plainte si vous êtes victime d'une infraction.

              La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu'il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                En ligne

                Si vous ne connaissez pas l'auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

                En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

                Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l'objet d'un procès verbal de plainte.

                Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu'une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

                Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

                Par courrier

                Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

                Où s’adresser ?

                Tribunal judiciaire

                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

                • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

                Où s’adresser ?

                Avocat

                À noter

                Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer les frais d'un avocat en totalité ou en partie.

                Vous disposez d'un délai de 6 ans pour déposer plainte.

                Ce délai de prescription commence le dernier jour où l'infraction est commise (c'est-à-dire le jour où le suspect s'est séparé de l'objet du vol).

                Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

                Demande de réparation du préjudice

                Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

                Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

                Le préjudice à réparer concerne aussi bien l'objet du vol (s'il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral...).

                Demande de restitution de l'objet volé

                Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

                En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l'acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l'objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

                Auteur du recel

                Si l'objet a été retrouvé au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie chez l'auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l'enquête.

                  Acheteur de bonne foi

                  Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu'elle ignorait l'origine illégale du bien. Par exemple, c'est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

                  Le propriétaire peut réclamer son objet à l'acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

                  Si l'achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d'objet, le propriétaire devra rembourser à l'acheteur le prix qu'il a payé.

                  En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l'acheteur.

                  La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

                  • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 €, c'est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

                  • Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal judiciaire.

                  Où s’adresser ?

                  Tribunal judiciaire

                    Acheteur de mauvaise foi

                    Si l'acheteur est de mauvaise foi, c'est-à-dire qu'il connaît l'origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

                    Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l'enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s'il y a eu des poursuites engagées.

                    Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l'infraction.

                    Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts (particuliers) au revendeur de son bien, s'il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

                    Il faut utiliser le formulaire et l'envoyer au tribunal.

                    Où s’adresser ?

                    Tribunal judiciaire

                    Où s'adresser ?

                    116 006 - Numéro d'aide aux victimes

                    Pour s'informer

                    Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

                    Par téléphone

                    116 006

                    Appel gratuit

                    Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                    Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                    Par courriel

                    victimes@france-victimes.fr

                    Avocat

                    Pour être assisté

                    Commissariat

                    Pour porter plainte

                    Gendarmerie

                    Pour porter plainte

                    Références

                    Services en ligne et formulaires
                    Questions - Réponses

                    Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                    Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                    Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                    La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                    Demande d'implantation grue

                    Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                    Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                    - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                    - Mardi de 8h30 à 12h
                    - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                    - Jeudi de 13h30 à 17h
                    - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h