Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. Un recours est possible. Nous vous présentons les informations à connaître.

La réglementation varie selon que vous êtes obligé de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours ou sans délai.

À noter

Certaines dispositions spécifiques à l'outre-mer ne sont pas traitées dans cette fiche.

    Délai de 30 jours

    La notion de départ volontaire implique que vous devez vous organiser en vue de votre départ. Mais vous devez partir absolument avant le délai fixé afin que la décision d'éloignement soit exécutée.

    Qui est concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours ?

    Vous êtes concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours si vous êtes dans l'une des situations suivantes :

    • Vous êtes entré irrégulièrement en France (ou dans l'espace Schengen (particuliers)) et vous n'avez pas de titre de séjour

    • Vous êtes entré régulièrement en France, mais vous y êtes resté au-delà de la durée de validité de votre visa (ou, si vous êtes dispensé de visa, vous êtes resté plus de 3 mois après votre entrée en France)

    • Votre récépissé de demande de titre de séjour (particuliers) ou votre autorisation provisoire de séjour n'a pas été renouvelé ou vous a été retiré

    • Votre titre de séjour vous a été retirérefusé ou n'a pas été renouvelé ou vous n'avez plus le droit de rester en France

    • Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après la date de fin de validité

    • Vous représentez une menace pour l'ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

    • Vous travaillez sans autorisation de travail (particuliers) et résidez en France depuis moins de 3 mois.

    À noter

    Si vous êtes demandeur d'asile, que votre demande de protection a été définitivement rejetée et que vous ne pouvez pas être autorisé à rester en France à un autre titre,le préfet doit prendre à votre encontre une OQTFdans un délai de 15 jours.

    La mesure est prise après vérification du droit au séjour, en tenant notamment compte de la durée de présence de l'étranger sur le territoire français, de la nature et de l'ancienneté de ses liens avec la France et des considérations humanitaires.

    Attention

    D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

    L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

    Le délai d'exécution d'une OQTF est de 3 ans. L'étranger doit respecter la mesure d'éloignement.

    Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

    Communication de la décision

    La décision est prise par le préfet de votre département (par le préfet de police, à Paris).

    Elle vous est notifiée et doit être argumentée sur le fond, c'est-à-dire exposer les fondements de la décision en droit et dans les faits.

    La motivation n'est toutefois pas nécessaire en cas de refus de délivrance, de renouvellement ou de retrait de votre titre de séjour. La motivation contenue dans la décision de refus ou de retrait (qui est une décision différente de celle sur l'OQTF) suffit.

    La décision fixe également le pays où vous serez renvoyé si vous ne quittez pas volontairement la France dans le délai fixé.

    Vous pouvez consulter les principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant l'accès au dossier.

    Où s’adresser ?

    Préfecture

    Où s’adresser ?

    Sous-préfecture

    Attention

    Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

    Délai pour quitter la France

    Vous avez 30 jours à partir de la notification de la décision pour partir de vous-même.

    Vous pouvez demander une aide au retour volontaire (particuliers).

    À titre exceptionnel, le préfet peut prolonger ce délai si votre situation le justifie (ancienneté de votre séjour en France, scolarisation de vos enfants, etc.). Vous devez en faire la demande auprès du préfet qui a pris la décision.

    À l'inverse, ce délai peut être supprimé par le préfet si votre situation change (par exemple, si vous risquez de prendre la fuite). Dans ce cas, une nouvelle OQTF sans délai vous est directement remise (à la préfecture ou par un policier notamment à l'occasion d'une retenue pour vérification de votre droit au séjour (particuliers)).

    Pendant le délai, le préfet peut exiger que vous vous présentiez en préfecture ou au commissariat ou à la gendarmerie.

    Vous devez informer l'administration de vos démarches en vue de votre départ. Votre passeport ou tout autre document d’identité ou de voyage peuvent vous être retirés en échange d’un récépissé. Ce récépissé vaut justification d’identité et mentionne le délai accordé pour votre départ.

    Fin du délai de 30 jours

    À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France par vos propres moyens.

    Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers). Le préfet vous notifie une interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers).

    C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

    Vous êtes éloigné dans l'une des destinations suivantes :

    • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

    • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

    • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

    Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

    Objet du recours

    Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

    Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

    • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

    • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

    • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

    Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

    Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non.

    Cas général

    Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

    Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

    Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

      En cas d'assignation à résidence

      Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

      Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

        En cas de rétention administrative

        Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

        Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

          Tribunal compétent

          Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

          Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

          • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

          • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

          Où s’adresser ?

          Tribunal administratif

          À savoir

          Le recours à ce stade est suspensif, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal administratif l'examine.

          Assistance d'un avocat

          La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

          Où s’adresser ?

          Avocat

          À savoir

          Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

          Décision du tribunal

          Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

          Décision annulée

          Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

          • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

          • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un visa en règle.

          • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

            Décision confirmée

            Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

            Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

              Contester la décision du tribunal

              Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

              Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

              Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

              Où s’adresser ?

              Cour administrative d'appel

              Sans délai

              La décision vous oblige à quitter le territoire très rapidement, sans délai, à partir de la notification de la décision.

              Qui est concerné par l'OQTF sans délai ?

              Vous êtes concerné par l'OQTF sans délai si vous vous trouvez dans l'une des situations suivantes :

              • Vous représentez une menace pour l'ordre public

              • Vous faites l'objet d'un refus de délivrance ou de renouvellement de votre titre de séjour pour fraude ou en raison du caractère manifestement infondé de votre demande

              • Vous risquez de prendre la fuite.

              Vous devez quitter immédiatement la France par vos propres moyens.

              L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

              Attention

              D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

              Toutefois, l'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous êtes mineur.

              Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

              Communication de la décision

              La décision est prise par le préfet, qui doit la motiver et fixer votre pays de renvoi.

              Elle vous est remise à la préfecture ou par la police.

              Vous pouvez, dans les meilleurs délais, avertir votre avocat, le consulat de votre pays d'origine ou une personne de votre choix.

              Vous pouvez prendre connaissance des principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant son accès.

              Attention

              L'OQTF sans délai de départ est automatiquement assortie d'une interdiction de retour sur le territoire (particuliers). Cette décision d'interdiction peut s'appliquer jusqu'à un délai de 5 ans et en cas de menace grave pour l'ordre public, jusqu'à 10 ans. Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l'autorité administrative ne prononce pas d'interdiction de retour.

              Où s’adresser ?

              Préfecture

              Où s’adresser ?

              Sous-préfecture

              Attention

              Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

              Départ de France

              Vous devez quitter la France sans délai par vos propres moyens.

              Si vous ne quittez pas la France, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers).

              C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

              Vous êtes éloigné à destination d'un des pays suivants :

              • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

              • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

              • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

              Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

              Objet du recours

              Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

              Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

              • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

              • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

              • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

              Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

              Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non :

              Cas général

              Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

              Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

              Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                En cas d'assignation à résidence

                Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

                Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

                  En cas de rétention administrative

                  Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

                  Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                    Tribunal compétent

                    Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

                    Si vous êtes placé en rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers), le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

                    • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                    • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                    Où s’adresser ?

                    Tribunal administratif

                    Assistance d'un avocat

                    La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

                    Où s’adresser ?

                    Avocat

                    À savoir

                    Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

                    Décision du tribunal

                    Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                    Décision annulée

                    Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

                    • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

                    • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un un visa en règle.

                    • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                      Décision confirmée

                      Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                      Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

                        Contester la décision du tribunal

                        Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

                        Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                        Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                        Où s’adresser ?

                        Cour administrative d'appel

                      Où s'adresser ?

                      Références

                      La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. Un recours est possible. Nous vous présentons les informations à connaître.

                      La réglementation varie selon que vous êtes obligé de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours ou sans délai.

                      À noter

                      Certaines dispositions spécifiques à l'outre-mer ne sont pas traitées dans cette fiche.

                        Délai de 30 jours

                        La notion de départ volontaire implique que vous devez vous organiser en vue de votre départ. Mais vous devez partir absolument avant le délai fixé afin que la décision d'éloignement soit exécutée.

                        Qui est concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours ?

                        Vous êtes concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours si vous êtes dans l'une des situations suivantes :

                        • Vous êtes entré irrégulièrement en France (ou dans l'espace Schengen (particuliers)) et vous n'avez pas de titre de séjour

                        • Vous êtes entré régulièrement en France, mais vous y êtes resté au-delà de la durée de validité de votre visa (ou, si vous êtes dispensé de visa, vous êtes resté plus de 3 mois après votre entrée en France)

                        • Votre récépissé de demande de titre de séjour (particuliers) ou votre autorisation provisoire de séjour n'a pas été renouvelé ou vous a été retiré

                        • Votre titre de séjour vous a été retirérefusé ou n'a pas été renouvelé ou vous n'avez plus le droit de rester en France

                        • Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après la date de fin de validité

                        • Vous représentez une menace pour l'ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

                        • Vous travaillez sans autorisation de travail (particuliers) et résidez en France depuis moins de 3 mois.

                        À noter

                        Si vous êtes demandeur d'asile, que votre demande de protection a été définitivement rejetée et que vous ne pouvez pas être autorisé à rester en France à un autre titre,le préfet doit prendre à votre encontre une OQTFdans un délai de 15 jours.

                        La mesure est prise après vérification du droit au séjour, en tenant notamment compte de la durée de présence de l'étranger sur le territoire français, de la nature et de l'ancienneté de ses liens avec la France et des considérations humanitaires.

                        Attention

                        D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                        L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

                        Le délai d'exécution d'une OQTF est de 3 ans. L'étranger doit respecter la mesure d'éloignement.

                        Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

                        Communication de la décision

                        La décision est prise par le préfet de votre département (par le préfet de police, à Paris).

                        Elle vous est notifiée et doit être argumentée sur le fond, c'est-à-dire exposer les fondements de la décision en droit et dans les faits.

                        La motivation n'est toutefois pas nécessaire en cas de refus de délivrance, de renouvellement ou de retrait de votre titre de séjour. La motivation contenue dans la décision de refus ou de retrait (qui est une décision différente de celle sur l'OQTF) suffit.

                        La décision fixe également le pays où vous serez renvoyé si vous ne quittez pas volontairement la France dans le délai fixé.

                        Vous pouvez consulter les principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant l'accès au dossier.

                        Où s’adresser ?

                        Préfecture

                        Où s’adresser ?

                        Sous-préfecture

                        Attention

                        Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

                        Délai pour quitter la France

                        Vous avez 30 jours à partir de la notification de la décision pour partir de vous-même.

                        Vous pouvez demander une aide au retour volontaire (particuliers).

                        À titre exceptionnel, le préfet peut prolonger ce délai si votre situation le justifie (ancienneté de votre séjour en France, scolarisation de vos enfants, etc.). Vous devez en faire la demande auprès du préfet qui a pris la décision.

                        À l'inverse, ce délai peut être supprimé par le préfet si votre situation change (par exemple, si vous risquez de prendre la fuite). Dans ce cas, une nouvelle OQTF sans délai vous est directement remise (à la préfecture ou par un policier notamment à l'occasion d'une retenue pour vérification de votre droit au séjour (particuliers)).

                        Pendant le délai, le préfet peut exiger que vous vous présentiez en préfecture ou au commissariat ou à la gendarmerie.

                        Vous devez informer l'administration de vos démarches en vue de votre départ. Votre passeport ou tout autre document d’identité ou de voyage peuvent vous être retirés en échange d’un récépissé. Ce récépissé vaut justification d’identité et mentionne le délai accordé pour votre départ.

                        Fin du délai de 30 jours

                        À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France par vos propres moyens.

                        Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers). Le préfet vous notifie une interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers).

                        C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

                        Vous êtes éloigné dans l'une des destinations suivantes :

                        • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                        • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                        • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

                        Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

                        Objet du recours

                        Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

                        Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                        • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                        • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

                        • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                        Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

                        Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non.

                        Cas général

                        Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

                        Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

                        Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                          En cas d'assignation à résidence

                          Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

                          Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

                            En cas de rétention administrative

                            Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

                            Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                              Tribunal compétent

                              Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

                              Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

                              • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                              • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                              Où s’adresser ?

                              Tribunal administratif

                              À savoir

                              Le recours à ce stade est suspensif, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal administratif l'examine.

                              Assistance d'un avocat

                              La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

                              Où s’adresser ?

                              Avocat

                              À savoir

                              Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

                              Décision du tribunal

                              Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                              Décision annulée

                              Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

                              • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

                              • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un visa en règle.

                              • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                                Décision confirmée

                                Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                                Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

                                  Contester la décision du tribunal

                                  Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

                                  Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                                  Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                                  Où s’adresser ?

                                  Cour administrative d'appel

                                  Sans délai

                                  La décision vous oblige à quitter le territoire très rapidement, sans délai, à partir de la notification de la décision.

                                  Qui est concerné par l'OQTF sans délai ?

                                  Vous êtes concerné par l'OQTF sans délai si vous vous trouvez dans l'une des situations suivantes :

                                  • Vous représentez une menace pour l'ordre public

                                  • Vous faites l'objet d'un refus de délivrance ou de renouvellement de votre titre de séjour pour fraude ou en raison du caractère manifestement infondé de votre demande

                                  • Vous risquez de prendre la fuite.

                                  Vous devez quitter immédiatement la France par vos propres moyens.

                                  L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

                                  Attention

                                  D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                                  Toutefois, l'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous êtes mineur.

                                  Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

                                  Communication de la décision

                                  La décision est prise par le préfet, qui doit la motiver et fixer votre pays de renvoi.

                                  Elle vous est remise à la préfecture ou par la police.

                                  Vous pouvez, dans les meilleurs délais, avertir votre avocat, le consulat de votre pays d'origine ou une personne de votre choix.

                                  Vous pouvez prendre connaissance des principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant son accès.

                                  Attention

                                  L'OQTF sans délai de départ est automatiquement assortie d'une interdiction de retour sur le territoire (particuliers). Cette décision d'interdiction peut s'appliquer jusqu'à un délai de 5 ans et en cas de menace grave pour l'ordre public, jusqu'à 10 ans. Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l'autorité administrative ne prononce pas d'interdiction de retour.

                                  Où s’adresser ?

                                  Préfecture

                                  Où s’adresser ?

                                  Sous-préfecture

                                  Attention

                                  Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

                                  Départ de France

                                  Vous devez quitter la France sans délai par vos propres moyens.

                                  Si vous ne quittez pas la France, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers).

                                  C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

                                  Vous êtes éloigné à destination d'un des pays suivants :

                                  • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                                  • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                                  • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

                                  Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

                                  Objet du recours

                                  Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

                                  Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                                  • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                                  • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

                                  • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                                  Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

                                  Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non :

                                  Cas général

                                  Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

                                  Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

                                  Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                                    En cas d'assignation à résidence

                                    Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

                                    Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

                                      En cas de rétention administrative

                                      Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

                                      Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                                        Tribunal compétent

                                        Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

                                        Si vous êtes placé en rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers), le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

                                        • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                                        • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                                        Où s’adresser ?

                                        Tribunal administratif

                                        Assistance d'un avocat

                                        La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

                                        Où s’adresser ?

                                        Avocat

                                        À savoir

                                        Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

                                        Décision du tribunal

                                        Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                                        Décision annulée

                                        Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

                                        • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

                                        • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un un visa en règle.

                                        • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                                          Décision confirmée

                                          Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                                          Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

                                            Contester la décision du tribunal

                                            Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

                                            Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                                            Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                                            Où s’adresser ?

                                            Cour administrative d'appel

                                          Où s'adresser ?

                                          Références

                                          A noter :
                                          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                                          La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. Un recours est possible. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                          La réglementation varie selon que vous êtes obligé de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours ou sans délai.

                                          À noter

                                          Certaines dispositions spécifiques à l'outre-mer ne sont pas traitées dans cette fiche.

                                            Délai de 30 jours

                                            La notion de départ volontaire implique que vous devez vous organiser en vue de votre départ. Mais vous devez partir absolument avant le délai fixé afin que la décision d'éloignement soit exécutée.

                                            Qui est concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours ?

                                            Vous êtes concerné par l'OQTF dans un délai de 30 jours si vous êtes dans l'une des situations suivantes :

                                            • Vous êtes entré irrégulièrement en France (ou dans l'espace Schengen (particuliers)) et vous n'avez pas de titre de séjour

                                            • Vous êtes entré régulièrement en France, mais vous y êtes resté au-delà de la durée de validité de votre visa (ou, si vous êtes dispensé de visa, vous êtes resté plus de 3 mois après votre entrée en France)

                                            • Votre récépissé de demande de titre de séjour (particuliers) ou votre autorisation provisoire de séjour n'a pas été renouvelé ou vous a été retiré

                                            • Votre titre de séjour vous a été retirérefusé ou n'a pas été renouvelé ou vous n'avez plus le droit de rester en France

                                            • Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après la date de fin de validité

                                            • Vous représentez une menace pour l'ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

                                            • Vous travaillez sans autorisation de travail (particuliers) et résidez en France depuis moins de 3 mois.

                                            À noter

                                            Si vous êtes demandeur d'asile, que votre demande de protection a été définitivement rejetée et que vous ne pouvez pas être autorisé à rester en France à un autre titre,le préfet doit prendre à votre encontre une OQTFdans un délai de 15 jours.

                                            La mesure est prise après vérification du droit au séjour, en tenant notamment compte de la durée de présence de l'étranger sur le territoire français, de la nature et de l'ancienneté de ses liens avec la France et des considérations humanitaires.

                                            Attention

                                            D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                                            L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

                                            Le délai d'exécution d'une OQTF est de 3 ans. L'étranger doit respecter la mesure d'éloignement.

                                            Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

                                            Communication de la décision

                                            La décision est prise par le préfet de votre département (par le préfet de police, à Paris).

                                            Elle vous est notifiée et doit être argumentée sur le fond, c'est-à-dire exposer les fondements de la décision en droit et dans les faits.

                                            La motivation n'est toutefois pas nécessaire en cas de refus de délivrance, de renouvellement ou de retrait de votre titre de séjour. La motivation contenue dans la décision de refus ou de retrait (qui est une décision différente de celle sur l'OQTF) suffit.

                                            La décision fixe également le pays où vous serez renvoyé si vous ne quittez pas volontairement la France dans le délai fixé.

                                            Vous pouvez consulter les principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant l'accès au dossier.

                                            Où s’adresser ?

                                            Préfecture

                                            Où s’adresser ?

                                            Sous-préfecture

                                            Attention

                                            Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

                                            Délai pour quitter la France

                                            Vous avez 30 jours à partir de la notification de la décision pour partir de vous-même.

                                            Vous pouvez demander une aide au retour volontaire (particuliers).

                                            À titre exceptionnel, le préfet peut prolonger ce délai si votre situation le justifie (ancienneté de votre séjour en France, scolarisation de vos enfants, etc.). Vous devez en faire la demande auprès du préfet qui a pris la décision.

                                            À l'inverse, ce délai peut être supprimé par le préfet si votre situation change (par exemple, si vous risquez de prendre la fuite). Dans ce cas, une nouvelle OQTF sans délai vous est directement remise (à la préfecture ou par un policier notamment à l'occasion d'une retenue pour vérification de votre droit au séjour (particuliers)).

                                            Pendant le délai, le préfet peut exiger que vous vous présentiez en préfecture ou au commissariat ou à la gendarmerie.

                                            Vous devez informer l'administration de vos démarches en vue de votre départ. Votre passeport ou tout autre document d’identité ou de voyage peuvent vous être retirés en échange d’un récépissé. Ce récépissé vaut justification d’identité et mentionne le délai accordé pour votre départ.

                                            Fin du délai de 30 jours

                                            À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France par vos propres moyens.

                                            Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers). Le préfet vous notifie une interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers).

                                            C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

                                            Vous êtes éloigné dans l'une des destinations suivantes :

                                            • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                                            • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                                            • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

                                            Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

                                            Objet du recours

                                            Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

                                            Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                                            • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                                            • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

                                            • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                                            Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

                                            Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non.

                                            Cas général

                                            Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

                                            Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

                                            Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                                              En cas d'assignation à résidence

                                              Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

                                              Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

                                                En cas de rétention administrative

                                                Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

                                                Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                                                  Tribunal compétent

                                                  Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

                                                  Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

                                                  • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                                                  • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Tribunal administratif

                                                  À savoir

                                                  Le recours à ce stade est suspensif, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal administratif l'examine.

                                                  Assistance d'un avocat

                                                  La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Avocat

                                                  À savoir

                                                  Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

                                                  Décision du tribunal

                                                  Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                                                  Décision annulée

                                                  Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

                                                  • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

                                                  • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un visa en règle.

                                                  • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                                                    Décision confirmée

                                                    Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                                                    Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

                                                      Contester la décision du tribunal

                                                      Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

                                                      Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                                                      Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                                                      Où s’adresser ?

                                                      Cour administrative d'appel

                                                      Sans délai

                                                      La décision vous oblige à quitter le territoire très rapidement, sans délai, à partir de la notification de la décision.

                                                      Qui est concerné par l'OQTF sans délai ?

                                                      Vous êtes concerné par l'OQTF sans délai si vous vous trouvez dans l'une des situations suivantes :

                                                      • Vous représentez une menace pour l'ordre public

                                                      • Vous faites l'objet d'un refus de délivrance ou de renouvellement de votre titre de séjour pour fraude ou en raison du caractère manifestement infondé de votre demande

                                                      • Vous risquez de prendre la fuite.

                                                      Vous devez quitter immédiatement la France par vos propres moyens.

                                                      L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux.

                                                      Attention

                                                      D'autres règles (particuliers) s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                                                      Toutefois, l'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous êtes mineur.

                                                      Quelle est la procédure pour l'OQTF ?

                                                      Communication de la décision

                                                      La décision est prise par le préfet, qui doit la motiver et fixer votre pays de renvoi.

                                                      Elle vous est remise à la préfecture ou par la police.

                                                      Vous pouvez, dans les meilleurs délais, avertir votre avocat, le consulat de votre pays d'origine ou une personne de votre choix.

                                                      Vous pouvez prendre connaissance des principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant son accès.

                                                      Attention

                                                      L'OQTF sans délai de départ est automatiquement assortie d'une interdiction de retour sur le territoire (particuliers). Cette décision d'interdiction peut s'appliquer jusqu'à un délai de 5 ans et en cas de menace grave pour l'ordre public, jusqu'à 10 ans. Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l'autorité administrative ne prononce pas d'interdiction de retour.

                                                      Où s’adresser ?

                                                      Préfecture

                                                      Où s’adresser ?

                                                      Sous-préfecture

                                                      Attention

                                                      Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

                                                      Départ de France

                                                      Vous devez quitter la France sans délai par vos propres moyens.

                                                      Si vous ne quittez pas la France, vous pouvez être placé en centre de rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers).

                                                      C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

                                                      Vous êtes éloigné à destination d'un des pays suivants :

                                                      • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                                                      • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                                                      • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

                                                      Quels sont les recours possibles quand une OQTF est notifiée ?

                                                      Objet du recours

                                                      Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

                                                      Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                                                      • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                                                      • Interdiction de retour en France (IRTF) (particuliers)

                                                      • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                                                      Délai pour déposer le recours et délai d'instruction par le tribunal

                                                      Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence (particuliers) ou en rétention administrative (particuliers) ou non :

                                                      Cas général

                                                      Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d'1 mois.

                                                      Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur (particuliers) ne prolonge pas ce délai.

                                                      Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                                                        En cas d'assignation à résidence

                                                        Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l'OQTF.

                                                        Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l'introduction du recours.

                                                          En cas de rétention administrative

                                                          Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l'OQTF.

                                                          Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                                                            Tribunal compétent

                                                            Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

                                                            Si vous êtes placé en rétention (particuliers) ou assigné à résidence (particuliers), le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

                                                            • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                                                            • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                                                            Où s’adresser ?

                                                            Tribunal administratif

                                                            Assistance d'un avocat

                                                            La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

                                                            Où s’adresser ?

                                                            Avocat

                                                            À savoir

                                                            Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers) pour payer vos frais d'avocat.

                                                            Décision du tribunal

                                                            Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                                                            Décision annulée

                                                            Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

                                                            • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

                                                            • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un un visa en règle.

                                                            • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                                                              Décision confirmée

                                                              Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                                                              Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

                                                                Contester la décision du tribunal

                                                                Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

                                                                Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                                                                Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                                                                Où s’adresser ?

                                                                Cour administrative d'appel

                                                              Où s'adresser ?

                                                              Références

                                                              Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                                              Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                                              Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

                                                              F18362.xml fichier non trouvé

                                                              La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                                              Demande d'implantation grue

                                                              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                                              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                                              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                              - Mardi de 8h30 à 12h
                                                              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                              - Jeudi de 13h30 à 17h
                                                              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h