Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

L'usage d'entreprise est un avantage accordé librement et de manière répétée par l'employeur à ses salariés, sans que la loi, la convention collective ou le contrat de travail ne lui impose. Quels sont les critères définissant un usage ? L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage ? Quelles sont les conséquences ? Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ? Nous vous présentons les différentes informations à retenir.

Quels sont les critères définissant un usage d'entreprise ?

L’usage est une pratique répétée de l’employeur marquant sa volonté d’attribuer certains avantages aux salariés de l’entreprise. Il peut s'agir, par exemple, du versement d'une prime particulière ou de l'octroi de congés supplémentaires.

Pour être reconnue comme étant un usage, cette pratique doit respecter les 3 critères suivants :

  • Généralité, c'est-à-dire qu'il doit être accordé à tout le personnel ou à une catégorie du personnel (ouvriers de la maintenance par exemple)

  • Constance, c'est-à-dire attribué régulièrement (une prime versée depuis plusieurs années par exemple)

  • Fixité, ce qui implique qu'il soit déterminé selon des règles précises (une prime dont le mode de calcul est défini et fixé à l'avance avec des critères objectifs par exemple)

L'usage est mis en place sans procédure particulière par l'employeur et ne fait pas l'objet d'un écrit.

Exemple

Une prime de fin d'année d'un montant ou d'un mode de calcul fixe, accordée à tout le personnel tous les ans depuis 5 ans, est un usage d'entreprise.

L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage d'entreprise ?

Oui, l'employeur peut supprimer ou modifier un usage. C'est ce que l'on appelle la dénonciation d'un usage. L'employeur n'a pas à justifier sa décision.

Il doit alors respecter la procédure suivante :

  • Informer le comité social et économique (CSE) (particuliers), lorsqu'il existe, de la nature et de la date d'application de l’avantage supprimé ou modifié

  • Informer individuellement chaque salarié concerné par lettre simple ou recommandée (un affichage, une réunion d'information, la diffusion d'une note interne ne suffisent pas)

  • Respecter un délai de prévenance suffisant pour permettre le dialogue et laisser place à une négociation éventuelle

Exemple

L'employeur souhaite supprimer un complément de 13e mois versé en décembre. Il avertit en mai chaque salarié individuellement et en juin les représentants du personnel.

Quelles sont les conséquences de la modification ou de la suppression d'un usage d'entreprise ?

Si l'employeur a informé le CSE et les salariés individuellement en respectant un délai suffisant, les salariés ne peuvent plus prétendre au maintien de l'avantage que l'employeur leur accordait jusque-là.

La procédure de dénonciation (information du CSE quand il existe, information individuelle des salariés, respect d'un délai de prévenance) doit être respectée, même si l'employeur et les salariés sont d'accord sur la suppression ou la modification de l'usage en question.

Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ?

L'usage s'impose à l'employeur.

Si les règles de dénonciation d'usage ne sont pas respectées, l'usage d’entreprise doit continuer de s'appliquer et le salarié peut réclamer son maintien à l'employeur.

Un modéle de document permet de réclamer son maintien :

  • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document
  • Le salarié qui demande l'application d'un usage doit apporter la preuve de son existence.

    Il peut le faire par tout moyen : témoignages d'autres salariés, bulletins de salaire, affichage dans l'entreprise par exemple.

    Le salarié peut également saisir directement le conseil de prud'hommes (particuliers) en cas de litige avec l'employeur.

    Voir aussi...

    Services en ligne et formulaires
    • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document

    L'usage d'entreprise est un avantage accordé librement et de manière répétée par l'employeur à ses salariés, sans que la loi, la convention collective ou le contrat de travail ne lui impose. Quels sont les critères définissant un usage ? L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage ? Quelles sont les conséquences ? Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ? Nous vous présentons les différentes informations à retenir.

    Quels sont les critères définissant un usage d'entreprise ?

    L’usage est une pratique répétée de l’employeur marquant sa volonté d’attribuer certains avantages aux salariés de l’entreprise. Il peut s'agir, par exemple, du versement d'une prime particulière ou de l'octroi de congés supplémentaires.

    Pour être reconnue comme étant un usage, cette pratique doit respecter les 3 critères suivants :

    • Généralité, c'est-à-dire qu'il doit être accordé à tout le personnel ou à une catégorie du personnel (ouvriers de la maintenance par exemple)

    • Constance, c'est-à-dire attribué régulièrement (une prime versée depuis plusieurs années par exemple)

    • Fixité, ce qui implique qu'il soit déterminé selon des règles précises (une prime dont le mode de calcul est défini et fixé à l'avance avec des critères objectifs par exemple)

    L'usage est mis en place sans procédure particulière par l'employeur et ne fait pas l'objet d'un écrit.

    Exemple

    Une prime de fin d'année d'un montant ou d'un mode de calcul fixe, accordée à tout le personnel tous les ans depuis 5 ans, est un usage d'entreprise.

    L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage d'entreprise ?

    Oui, l'employeur peut supprimer ou modifier un usage. C'est ce que l'on appelle la dénonciation d'un usage. L'employeur n'a pas à justifier sa décision.

    Il doit alors respecter la procédure suivante :

    • Informer le comité social et économique (CSE) (particuliers), lorsqu'il existe, de la nature et de la date d'application de l’avantage supprimé ou modifié

    • Informer individuellement chaque salarié concerné par lettre simple ou recommandée (un affichage, une réunion d'information, la diffusion d'une note interne ne suffisent pas)

    • Respecter un délai de prévenance suffisant pour permettre le dialogue et laisser place à une négociation éventuelle

    Exemple

    L'employeur souhaite supprimer un complément de 13e mois versé en décembre. Il avertit en mai chaque salarié individuellement et en juin les représentants du personnel.

    Quelles sont les conséquences de la modification ou de la suppression d'un usage d'entreprise ?

    Si l'employeur a informé le CSE et les salariés individuellement en respectant un délai suffisant, les salariés ne peuvent plus prétendre au maintien de l'avantage que l'employeur leur accordait jusque-là.

    La procédure de dénonciation (information du CSE quand il existe, information individuelle des salariés, respect d'un délai de prévenance) doit être respectée, même si l'employeur et les salariés sont d'accord sur la suppression ou la modification de l'usage en question.

    Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ?

    L'usage s'impose à l'employeur.

    Si les règles de dénonciation d'usage ne sont pas respectées, l'usage d’entreprise doit continuer de s'appliquer et le salarié peut réclamer son maintien à l'employeur.

    Un modéle de document permet de réclamer son maintien :

  • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document
  • Le salarié qui demande l'application d'un usage doit apporter la preuve de son existence.

    Il peut le faire par tout moyen : témoignages d'autres salariés, bulletins de salaire, affichage dans l'entreprise par exemple.

    Le salarié peut également saisir directement le conseil de prud'hommes (particuliers) en cas de litige avec l'employeur.

    Voir aussi...

    Services en ligne et formulaires
    • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document

    A noter :
    le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

    L'usage d'entreprise est un avantage accordé librement et de manière répétée par l'employeur à ses salariés, sans que la loi, la convention collective ou le contrat de travail ne lui impose. Quels sont les critères définissant un usage ? L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage ? Quelles sont les conséquences ? Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ? Nous vous présentons les différentes informations à retenir.

    Quels sont les critères définissant un usage d'entreprise ?

    L’usage est une pratique répétée de l’employeur marquant sa volonté d’attribuer certains avantages aux salariés de l’entreprise. Il peut s'agir, par exemple, du versement d'une prime particulière ou de l'octroi de congés supplémentaires.

    Pour être reconnue comme étant un usage, cette pratique doit respecter les 3 critères suivants :

    • Généralité, c'est-à-dire qu'il doit être accordé à tout le personnel ou à une catégorie du personnel (ouvriers de la maintenance par exemple)

    • Constance, c'est-à-dire attribué régulièrement (une prime versée depuis plusieurs années par exemple)

    • Fixité, ce qui implique qu'il soit déterminé selon des règles précises (une prime dont le mode de calcul est défini et fixé à l'avance avec des critères objectifs par exemple)

    L'usage est mis en place sans procédure particulière par l'employeur et ne fait pas l'objet d'un écrit.

    Exemple

    Une prime de fin d'année d'un montant ou d'un mode de calcul fixe, accordée à tout le personnel tous les ans depuis 5 ans, est un usage d'entreprise.

    L'employeur peut-il supprimer ou modifier un usage d'entreprise ?

    Oui, l'employeur peut supprimer ou modifier un usage. C'est ce que l'on appelle la dénonciation d'un usage. L'employeur n'a pas à justifier sa décision.

    Il doit alors respecter la procédure suivante :

    • Informer le comité social et économique (CSE) (particuliers), lorsqu'il existe, de la nature et de la date d'application de l’avantage supprimé ou modifié

    • Informer individuellement chaque salarié concerné par lettre simple ou recommandée (un affichage, une réunion d'information, la diffusion d'une note interne ne suffisent pas)

    • Respecter un délai de prévenance suffisant pour permettre le dialogue et laisser place à une négociation éventuelle

    Exemple

    L'employeur souhaite supprimer un complément de 13e mois versé en décembre. Il avertit en mai chaque salarié individuellement et en juin les représentants du personnel.

    Quelles sont les conséquences de la modification ou de la suppression d'un usage d'entreprise ?

    Si l'employeur a informé le CSE et les salariés individuellement en respectant un délai suffisant, les salariés ne peuvent plus prétendre au maintien de l'avantage que l'employeur leur accordait jusque-là.

    La procédure de dénonciation (information du CSE quand il existe, information individuelle des salariés, respect d'un délai de prévenance) doit être respectée, même si l'employeur et les salariés sont d'accord sur la suppression ou la modification de l'usage en question.

    Que faire si l'employeur n'applique pas l'usage d'entreprise ?

    L'usage s'impose à l'employeur.

    Si les règles de dénonciation d'usage ne sont pas respectées, l'usage d’entreprise doit continuer de s'appliquer et le salarié peut réclamer son maintien à l'employeur.

    Un modéle de document permet de réclamer son maintien :

  • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document
  • Le salarié qui demande l'application d'un usage doit apporter la preuve de son existence.

    Il peut le faire par tout moyen : témoignages d'autres salariés, bulletins de salaire, affichage dans l'entreprise par exemple.

    Le salarié peut également saisir directement le conseil de prud'hommes (particuliers) en cas de litige avec l'employeur.

    Voir aussi...

    Services en ligne et formulaires
    • Réclamer le maintien d'un usage d'entreprise irrégulièrement supprimé - Modèle de document

    Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
    Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

    Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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    La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

    Demande d'implantation grue

    Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

    Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
    - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
    - Mardi de 8h30 à 12h
    - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
    - Jeudi de 13h30 à 17h
    - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h