Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

En fonction des conséquences de votre maladie sur votre état de santé, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement, à reprendre votre emploi initial. Toutefois, il peut vous déclarer capable d'exercer d'autres fonctions dans l'entreprise adaptées à vos capacités physiques. Dans ce cas, sauf exception, votre employeur doit vous proposer un autre poste (on parle de reclassement). Nous vous présentons les informations à connaître.

Attention

Ne pas confondre l'inaptitude, qui est prononcée par le médecin du travail, et l'invalidité (particuliers), qui est décidée par le médecin conseil de votre organisme de sécurité sociale (CPAM ou MSA).

Qui peut prendre l'initiative d'un rendez-vous avec le médecin du travail ?

En tant que salarié, vous pouvez demander de votre propre initiative un examen médical auprès de votre médecin du travail. L'examen peut être organisé pendant votre arrêt maladie.

L'employeur peut également être à l'initiative de cette démarche.

Comment est reconnue l'inaptitude du salarié ?

Procédure préalable

Votre inaptitude est obligatoirement établie par le médecin du travail de l'entreprise, et non par votre médecin traitant.

Le médecin du travail va étudier votre état de santé (physique et/ou mental) pour déterminer si vous pouvez reprendre totalement ou en partie votre emploi. Si tel n'est pas le cas, il pourra vous déclarer inapte.

Avant de rendre un avis d'inaptitude, le médecin du travail doit respecter les étapes suivantes :

  1. Réaliser un examen médical et éventuellement des examens complémentaires

  2. Réaliser une étude du poste (c'est-à-dire s'assurer que vos conditions de travail soient en adéquation avec votre état de santé)

  3. Réaliser une étude des conditions de travail dans l'établissement (avec indication de la date à laquelle la fiche d'entreprise a été actualisée)

  4. Échanger avec l'employeur pour connaître ses observations et lui faire part de ses propositions sur un éventuel changement de poste

Le médecin du travail peut demander des examens complémentaires et réaliser un 2ème examen médical, au plus tard 15 jours après le premier examen.

Après ces étapes, le médecin du travail peut vous déclarer inapte à votre poste s'il constate qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible et que votre état de santé justifie un changement de poste.

Avis d'inaptitude

Si le médecin du travail vous déclare inapte à votre poste, il doit rédiger un avis d'inaptitude et vous en transmettre un exemplaire.

L'avis d'inaptitude comporte des conclusions écrites et des indications concernant votre reclassement.

Le médecin du travail peut mentionner dans l'avis d'inaptitude l'un des points suivants :

  • Tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

  • Votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

L'employeur doit prendre en compte l'avis et les indications ou propositions du médecin du travail.

S'il refuse, il vous adresse par écrit les raisons de son opposition. Il les communique également au médecin du travail.

Recours

Vous (ou votre employeur) pouvez contester la décision rendue par le médecin du travail devant le conseil de prud'hommes dans un délai de 15 jours suivant la notification de l'avis d'inaptitude.

Le conseil de prud'hommes peut consulter le médecin-inspecteur du travail.

Où s’adresser ?

Conseil de prud'hommes

Comment le salarié est-il reclassé ?

Obligation de reclassement

Lorsque le médecin du travail vous a déclaré inapte à reprendre votre emploi d'origine, votre employeur doit vous proposer un autre emploi correspondant à vos capacités.

Toutefois, votre employeur est dispensé de rechercher un poste pour vous reclasser si l'avis d'inaptitude mentionne l'un des points suivants :

  • Votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

  • Votre état de santé vous rend inapte à toute activité professionnelle

Caractéristiques de l'emploi proposé

La proposition de votre employeur doit prendre en compte, après avis du comité social et économique (CSE) (particuliers), les éléments suivants :

  • Conclusions écrites du médecin du travail

  • Indications qu'il a formulées sur vos capacités à exercer l'une des tâches existantes dans l'entreprise

Le médecin du travail se prononce également sur votre possibilité de suivre une formation pour occuper un emploi adapté.

L'emploi proposé doit s'approcher le plus possible de l'emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail.

Votre employeur met en œuvre, si nécessaire, des mesures telles que l'aménagement, l'adaptation ou la transformation de postes existants ou l'aménagement du temps de travail.

Le reclassement doit être recherché parmi les emplois disponibles dans l'entreprise (tous établissements et tous secteurs confondus).

Si l'entreprise appartient à un groupe, le reclassement doit aussi être recherché parmi les entreprises situées en France dont les activités, l'organisation ou le lieu d'exploitation permettent d'effectuer un échange de tout ou partie du personnel.

Si votre employeur est dans l'impossibilité de vous proposer un autre emploi, il doit vous faire connaître par écrit les motifs qui s'opposent au reclassement.

Vous êtes libre de refuser l'emploi proposé.

Délai

Aucun délai minimal ou maximal légal n'est imposé à votre employeur pour remplir son obligation de reclassement.

Quelle rémunération est perçue par le salarié pendant la période de reclassement ?

L'employeur n'a pas à vous rémunérer au cours du 1er mois de recherche d'un emploi. Toutefois, des dispositions conventionnelles (particuliers) contraires peuvent le prévoir.

En l'absence de reclassement et de rupture de votre contrat à la fin de ce délai d'un mois, l'employeur doit vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant votre inaptitude. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou la rupture du contrat.

Que se passe-t-il en cas de rupture du contrat alors le salarié a été déclaré inapte ?

Vous êtes en CDI

Vous pouvez être licencié pour inaptitude (particuliers) dans l'un des cas suivants :

  • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

  • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

  • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

  • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

Une fois le licenciement prononcé, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à la rupture de votre contrat. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

    Vous êtes en CDD

    Votre CDD peut être rompu de manière anticipée (particuliers) si l'une des conditions suivantes est remplie :

    • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

    • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

    • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

    • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

    Une fois la rupture de votre contrat prononcée, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à cette rupture. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

      Références

      En fonction des conséquences de votre maladie sur votre état de santé, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement, à reprendre votre emploi initial. Toutefois, il peut vous déclarer capable d'exercer d'autres fonctions dans l'entreprise adaptées à vos capacités physiques. Dans ce cas, sauf exception, votre employeur doit vous proposer un autre poste (on parle de reclassement). Nous vous présentons les informations à connaître.

      Attention

      Ne pas confondre l'inaptitude, qui est prononcée par le médecin du travail, et l'invalidité (particuliers), qui est décidée par le médecin conseil de votre organisme de sécurité sociale (CPAM ou MSA).

      Qui peut prendre l'initiative d'un rendez-vous avec le médecin du travail ?

      En tant que salarié, vous pouvez demander de votre propre initiative un examen médical auprès de votre médecin du travail. L'examen peut être organisé pendant votre arrêt maladie.

      L'employeur peut également être à l'initiative de cette démarche.

      Comment est reconnue l'inaptitude du salarié ?

      Procédure préalable

      Votre inaptitude est obligatoirement établie par le médecin du travail de l'entreprise, et non par votre médecin traitant.

      Le médecin du travail va étudier votre état de santé (physique et/ou mental) pour déterminer si vous pouvez reprendre totalement ou en partie votre emploi. Si tel n'est pas le cas, il pourra vous déclarer inapte.

      Avant de rendre un avis d'inaptitude, le médecin du travail doit respecter les étapes suivantes :

      1. Réaliser un examen médical et éventuellement des examens complémentaires

      2. Réaliser une étude du poste (c'est-à-dire s'assurer que vos conditions de travail soient en adéquation avec votre état de santé)

      3. Réaliser une étude des conditions de travail dans l'établissement (avec indication de la date à laquelle la fiche d'entreprise a été actualisée)

      4. Échanger avec l'employeur pour connaître ses observations et lui faire part de ses propositions sur un éventuel changement de poste

      Le médecin du travail peut demander des examens complémentaires et réaliser un 2ème examen médical, au plus tard 15 jours après le premier examen.

      Après ces étapes, le médecin du travail peut vous déclarer inapte à votre poste s'il constate qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible et que votre état de santé justifie un changement de poste.

      Avis d'inaptitude

      Si le médecin du travail vous déclare inapte à votre poste, il doit rédiger un avis d'inaptitude et vous en transmettre un exemplaire.

      L'avis d'inaptitude comporte des conclusions écrites et des indications concernant votre reclassement.

      Le médecin du travail peut mentionner dans l'avis d'inaptitude l'un des points suivants :

      • Tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

      • Votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

      L'employeur doit prendre en compte l'avis et les indications ou propositions du médecin du travail.

      S'il refuse, il vous adresse par écrit les raisons de son opposition. Il les communique également au médecin du travail.

      Recours

      Vous (ou votre employeur) pouvez contester la décision rendue par le médecin du travail devant le conseil de prud'hommes dans un délai de 15 jours suivant la notification de l'avis d'inaptitude.

      Le conseil de prud'hommes peut consulter le médecin-inspecteur du travail.

      Où s’adresser ?

      Conseil de prud'hommes

      Comment le salarié est-il reclassé ?

      Obligation de reclassement

      Lorsque le médecin du travail vous a déclaré inapte à reprendre votre emploi d'origine, votre employeur doit vous proposer un autre emploi correspondant à vos capacités.

      Toutefois, votre employeur est dispensé de rechercher un poste pour vous reclasser si l'avis d'inaptitude mentionne l'un des points suivants :

      • Votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

      • Votre état de santé vous rend inapte à toute activité professionnelle

      Caractéristiques de l'emploi proposé

      La proposition de votre employeur doit prendre en compte, après avis du comité social et économique (CSE) (particuliers), les éléments suivants :

      • Conclusions écrites du médecin du travail

      • Indications qu'il a formulées sur vos capacités à exercer l'une des tâches existantes dans l'entreprise

      Le médecin du travail se prononce également sur votre possibilité de suivre une formation pour occuper un emploi adapté.

      L'emploi proposé doit s'approcher le plus possible de l'emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail.

      Votre employeur met en œuvre, si nécessaire, des mesures telles que l'aménagement, l'adaptation ou la transformation de postes existants ou l'aménagement du temps de travail.

      Le reclassement doit être recherché parmi les emplois disponibles dans l'entreprise (tous établissements et tous secteurs confondus).

      Si l'entreprise appartient à un groupe, le reclassement doit aussi être recherché parmi les entreprises situées en France dont les activités, l'organisation ou le lieu d'exploitation permettent d'effectuer un échange de tout ou partie du personnel.

      Si votre employeur est dans l'impossibilité de vous proposer un autre emploi, il doit vous faire connaître par écrit les motifs qui s'opposent au reclassement.

      Vous êtes libre de refuser l'emploi proposé.

      Délai

      Aucun délai minimal ou maximal légal n'est imposé à votre employeur pour remplir son obligation de reclassement.

      Quelle rémunération est perçue par le salarié pendant la période de reclassement ?

      L'employeur n'a pas à vous rémunérer au cours du 1er mois de recherche d'un emploi. Toutefois, des dispositions conventionnelles (particuliers) contraires peuvent le prévoir.

      En l'absence de reclassement et de rupture de votre contrat à la fin de ce délai d'un mois, l'employeur doit vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant votre inaptitude. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou la rupture du contrat.

      Que se passe-t-il en cas de rupture du contrat alors le salarié a été déclaré inapte ?

      Vous êtes en CDI

      Vous pouvez être licencié pour inaptitude (particuliers) dans l'un des cas suivants :

      • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

      • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

      • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

      • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

      Une fois le licenciement prononcé, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à la rupture de votre contrat. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

        Vous êtes en CDD

        Votre CDD peut être rompu de manière anticipée (particuliers) si l'une des conditions suivantes est remplie :

        • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

        • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

        • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

        • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

        Une fois la rupture de votre contrat prononcée, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à cette rupture. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

          Références

          A noter :
          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

          En fonction des conséquences de votre maladie sur votre état de santé, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement, à reprendre votre emploi initial. Toutefois, il peut vous déclarer capable d'exercer d'autres fonctions dans l'entreprise adaptées à vos capacités physiques. Dans ce cas, sauf exception, votre employeur doit vous proposer un autre poste (on parle de reclassement). Nous vous présentons les informations à connaître.

          Attention

          Ne pas confondre l'inaptitude, qui est prononcée par le médecin du travail, et l'invalidité (particuliers), qui est décidée par le médecin conseil de votre organisme de sécurité sociale (CPAM ou MSA).

          Qui peut prendre l'initiative d'un rendez-vous avec le médecin du travail ?

          En tant que salarié, vous pouvez demander de votre propre initiative un examen médical auprès de votre médecin du travail. L'examen peut être organisé pendant votre arrêt maladie.

          L'employeur peut également être à l'initiative de cette démarche.

          Comment est reconnue l'inaptitude du salarié ?

          Procédure préalable

          Votre inaptitude est obligatoirement établie par le médecin du travail de l'entreprise, et non par votre médecin traitant.

          Le médecin du travail va étudier votre état de santé (physique et/ou mental) pour déterminer si vous pouvez reprendre totalement ou en partie votre emploi. Si tel n'est pas le cas, il pourra vous déclarer inapte.

          Avant de rendre un avis d'inaptitude, le médecin du travail doit respecter les étapes suivantes :

          1. Réaliser un examen médical et éventuellement des examens complémentaires

          2. Réaliser une étude du poste (c'est-à-dire s'assurer que vos conditions de travail soient en adéquation avec votre état de santé)

          3. Réaliser une étude des conditions de travail dans l'établissement (avec indication de la date à laquelle la fiche d'entreprise a été actualisée)

          4. Échanger avec l'employeur pour connaître ses observations et lui faire part de ses propositions sur un éventuel changement de poste

          Le médecin du travail peut demander des examens complémentaires et réaliser un 2ème examen médical, au plus tard 15 jours après le premier examen.

          Après ces étapes, le médecin du travail peut vous déclarer inapte à votre poste s'il constate qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible et que votre état de santé justifie un changement de poste.

          Avis d'inaptitude

          Si le médecin du travail vous déclare inapte à votre poste, il doit rédiger un avis d'inaptitude et vous en transmettre un exemplaire.

          L'avis d'inaptitude comporte des conclusions écrites et des indications concernant votre reclassement.

          Le médecin du travail peut mentionner dans l'avis d'inaptitude l'un des points suivants :

          • Tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

          • Votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

          L'employeur doit prendre en compte l'avis et les indications ou propositions du médecin du travail.

          S'il refuse, il vous adresse par écrit les raisons de son opposition. Il les communique également au médecin du travail.

          Recours

          Vous (ou votre employeur) pouvez contester la décision rendue par le médecin du travail devant le conseil de prud'hommes dans un délai de 15 jours suivant la notification de l'avis d'inaptitude.

          Le conseil de prud'hommes peut consulter le médecin-inspecteur du travail.

          Où s’adresser ?

          Conseil de prud'hommes

          Comment le salarié est-il reclassé ?

          Obligation de reclassement

          Lorsque le médecin du travail vous a déclaré inapte à reprendre votre emploi d'origine, votre employeur doit vous proposer un autre emploi correspondant à vos capacités.

          Toutefois, votre employeur est dispensé de rechercher un poste pour vous reclasser si l'avis d'inaptitude mentionne l'un des points suivants :

          • Votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

          • Votre état de santé vous rend inapte à toute activité professionnelle

          Caractéristiques de l'emploi proposé

          La proposition de votre employeur doit prendre en compte, après avis du comité social et économique (CSE) (particuliers), les éléments suivants :

          • Conclusions écrites du médecin du travail

          • Indications qu'il a formulées sur vos capacités à exercer l'une des tâches existantes dans l'entreprise

          Le médecin du travail se prononce également sur votre possibilité de suivre une formation pour occuper un emploi adapté.

          L'emploi proposé doit s'approcher le plus possible de l'emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail.

          Votre employeur met en œuvre, si nécessaire, des mesures telles que l'aménagement, l'adaptation ou la transformation de postes existants ou l'aménagement du temps de travail.

          Le reclassement doit être recherché parmi les emplois disponibles dans l'entreprise (tous établissements et tous secteurs confondus).

          Si l'entreprise appartient à un groupe, le reclassement doit aussi être recherché parmi les entreprises situées en France dont les activités, l'organisation ou le lieu d'exploitation permettent d'effectuer un échange de tout ou partie du personnel.

          Si votre employeur est dans l'impossibilité de vous proposer un autre emploi, il doit vous faire connaître par écrit les motifs qui s'opposent au reclassement.

          Vous êtes libre de refuser l'emploi proposé.

          Délai

          Aucun délai minimal ou maximal légal n'est imposé à votre employeur pour remplir son obligation de reclassement.

          Quelle rémunération est perçue par le salarié pendant la période de reclassement ?

          L'employeur n'a pas à vous rémunérer au cours du 1er mois de recherche d'un emploi. Toutefois, des dispositions conventionnelles (particuliers) contraires peuvent le prévoir.

          En l'absence de reclassement et de rupture de votre contrat à la fin de ce délai d'un mois, l'employeur doit vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant votre inaptitude. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou la rupture du contrat.

          Que se passe-t-il en cas de rupture du contrat alors le salarié a été déclaré inapte ?

          Vous êtes en CDI

          Vous pouvez être licencié pour inaptitude (particuliers) dans l'un des cas suivants :

          • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

          • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

          • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

          • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

          Une fois le licenciement prononcé, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à la rupture de votre contrat. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

            Vous êtes en CDD

            Votre CDD peut être rompu de manière anticipée (particuliers) si l'une des conditions suivantes est remplie :

            • Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé

            • Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi

            • L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé

            • L'avis mentionne que votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi

            Une fois la rupture de votre contrat prononcée, vous avez droit sous certaines conditions, à des indemnités (particuliers) liée à cette rupture. Celles-ci diffèrent selon que votre inaptitude soit d'origine professionnelle ou non (accident ou maladie de la vie courante).

              Références

              Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
              Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

              Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

              F726.xml fichier non trouvé

              La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

              Demande d'implantation grue

              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Mardi de 8h30 à 12h
              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Jeudi de 13h30 à 17h
              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h