Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

À savoir

En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

Oui, l'employeur doit verser au salarié des indemnités qui varient selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

CDI

Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement (particuliers). L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis (particuliers) si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.

    L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail

    Le montant de l'indemnité correspond :

    • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

    • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

    En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

    À noter

    En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

        CDD

        Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

        L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

        L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité (particuliers).

          L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail

          Le montant de l'indemnité correspond :

          • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

          • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

          En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

          À noter

          En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

              L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

              Oui, l'employeur peut être sanctionné d'une amende pénale, d'une peine de prison et d'une amende administrative en fonction de la situation.

              L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

              L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

              Sanctions pénales

              Les sanctions sont les suivantes :

              • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

              • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

              À noter

              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

              Amendes administratives

              L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

              En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

              Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                Sanctions pénales

                Les sanctions sont les suivantes :

                • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                À noter

                La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                Amendes administratives

                L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                  L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                  L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                  Sanctions pénales

                  Les sanctions sont les suivantes :

                  • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                  • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

                  Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                  À noter

                  La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                  Amendes administratives

                  L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                  En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                  Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                    L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                    L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                    Sanctions pénales

                    Les sanctions sont les suivantes :

                    • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                    • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                    Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                    À noter

                    La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                    Amendes administratives

                    L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                    En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                    Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                      À noter

                      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                      Références

                      Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

                      Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

                      L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

                      Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

                      Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

                      Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

                      Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

                      À savoir

                      En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

                      Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

                      Oui, l'employeur doit verser au salarié des indemnités qui varient selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

                      CDI

                      Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

                      L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

                      Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement (particuliers). L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis (particuliers) si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.

                        L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail

                        Le montant de l'indemnité correspond :

                        • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

                        • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

                        En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                        À noter

                        En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                            CDD

                            Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

                            L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

                            L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité (particuliers).

                              L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail

                              Le montant de l'indemnité correspond :

                              • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

                              • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

                              En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                              À noter

                              En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                                  L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

                                  Oui, l'employeur peut être sanctionné d'une amende pénale, d'une peine de prison et d'une amende administrative en fonction de la situation.

                                  L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

                                  L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                  Sanctions pénales

                                  Les sanctions sont les suivantes :

                                  • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                  • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                  Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                  À noter

                                  La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                  Amendes administratives

                                  L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                  En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                  Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                    L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                                    L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                    Sanctions pénales

                                    Les sanctions sont les suivantes :

                                    • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                    • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                    Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                    À noter

                                    La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                    Amendes administratives

                                    L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                    En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                    Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                      L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                                      L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                      Sanctions pénales

                                      Les sanctions sont les suivantes :

                                      • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

                                      Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                      À noter

                                      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                      Amendes administratives

                                      L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                      En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                        L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                                        L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                        Sanctions pénales

                                        Les sanctions sont les suivantes :

                                        • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                        • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                        Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                        À noter

                                        La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                        Amendes administratives

                                        L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                        En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                        Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                          À noter

                                          Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                                          Références

                                          A noter :
                                          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                                          Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

                                          Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

                                          L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

                                          Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

                                          Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

                                          Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

                                          Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

                                          À savoir

                                          En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

                                          Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

                                          Oui, l'employeur doit verser au salarié des indemnités qui varient selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

                                          CDI

                                          Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

                                          L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

                                          Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement (particuliers). L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis (particuliers) si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.

                                            L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail

                                            Le montant de l'indemnité correspond :

                                            • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

                                            • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

                                            En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                                            À noter

                                            En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                                                CDD

                                                Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

                                                L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

                                                L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité (particuliers).

                                                  L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail

                                                  Le montant de l'indemnité correspond :

                                                  • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

                                                  • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

                                                  En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                                                  À noter

                                                  En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                                                      L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

                                                      Oui, l'employeur peut être sanctionné d'une amende pénale, d'une peine de prison et d'une amende administrative en fonction de la situation.

                                                      L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

                                                      L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                      Sanctions pénales

                                                      Les sanctions sont les suivantes :

                                                      • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                                      Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                                      À noter

                                                      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                                      Amendes administratives

                                                      L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                      En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                                        L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                                                        L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                        Sanctions pénales

                                                        Les sanctions sont les suivantes :

                                                        • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                        • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                                        Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                                        À noter

                                                        La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                                        Amendes administratives

                                                        L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                        En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                        Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                                          L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                                                          L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                          Sanctions pénales

                                                          Les sanctions sont les suivantes :

                                                          • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                                          • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

                                                          Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                                          À noter

                                                          La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                                          Amendes administratives

                                                          L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                          En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                          Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                                            L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                                                            L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                            Sanctions pénales

                                                            Les sanctions sont les suivantes :

                                                            • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                            • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                                                            Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                                                            À noter

                                                            La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                                            Amendes administratives

                                                            L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                            En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                            Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                                                              À noter

                                                              Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                                                              Références

                                                              Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                                              Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                                              Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                                                              La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                                              Demande d'implantation grue

                                                              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                                              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                                              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                              - Mardi de 8h30 à 12h
                                                              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                              - Jeudi de 13h30 à 17h
                                                              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h