Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Nous vous donnons les informations à connaître.

Attention

Si vous avez déposé une , c'est le juge d'instruction qui mène l'enquête et décide de faire juger l'affaire ou non.

Comment l'enquête de police démarre-t-elle ?

L'enquête est confiée à un service de police judiciaire.

La police judiciaire désigne les services chargés d'enquêter. Il s'agit souvent de la gendarmerie ou de la police nationale.

Plus rarement, l'enquête est confiée à d'autres services de police judiciaire, la douane par exemple.

Les missions de police judiciaire sont exercées par des agents de police judiciaire (APJ) et des officiers de police judiciaire (OPJ).

Selon la manière dont la victime dépose sa plainte, les premiers actes de l'enquête ne sont pas les mêmes.

Plainte au commissariat ou à la gendarmerie

La police ou la gendarmerie peut démarrer l'enquête directement sans envoyer la plainte au tribunal.

Les OPJ doivent tenir informé le procureur de la République de l'avancement de l'enquête quand elle est commencée depuis plus de 6 mois.

À savoir

la police ou la gendarmerie peut transmettre la plainte à un autre service d'enquête territorialement compétent.

    Plainte par courrier au procureur

    Après réception du courrier de plainte, le procureur de la République envoie la plainte à un service de police judiciaire.

    Lorsque le procureur de la République donne instruction aux officiers de police judiciaire de procéder à une enquête préliminaire, il fixe le délai dans lequel cette enquête doit être effectuée. Il peut allonger le délai à la demande des enquêteurs.

    L'enquête commence par une audition du plaignant.

      Comment l'enquête de police se déroule-t-elle ?

      L'enquête doit permettre à la police judiciaire de vérifier l'existence d'une infraction à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les suspects.

      La police judiciaire exerce ses missions sous le contrôle du procureur de la République.

      Dès qu'un suspect est identifié, la police judiciaire doit informer le procureur de la République.

      Durant l'enquête, la police judiciaire doit respecter plusieurs principes :

      • Secret de l'enquête (pour protéger les preuves et les témoignages ou éviter les pressions de l'opinion publique)

      • Loyauté de la preuve (qui interdit certains stratagèmes comme par exemple sonoriser une cellule de garde à vue).

      Tous les actes que les agents et officiers de police judiciaire réalisent pendant leur enquête sont transcrits dans des . Ces procès-verbaux ne sont pas communiqués au suspect ou à la victime pendant la durée de l'enquête.

      Auditions et interrogatoires

      Durant l'enquête, la victime peut de nouveau être auditionnée. Elle peut également être confrontée au suspect.

      Le suspect, s'il est identifié, peut être placé en garde à vue (particuliers) ou entendu en audition libre (particuliers).

      Les témoins peuvent être auditionnés (particuliers) par la police judiciaire.

      Les questions et réponses des personnes auditionnées sont écrites dans les procès-verbaux.

      À savoir

      à tout moment de l'enquête, la victime peut demander à être entendue par la police judiciaire.

      Actes d'enquête

      La police judiciaire peut faire des perquisitions (particuliers) et saisir des preuves (du matériel informatique, par exemple).

      La police judiciaire peut faire appel à des experts pour des examens techniques.

      Exemple

      Pour demander à un expert d'exploiter un disque dur saisi lors d'une perquisition.

      La police judiciaire peut demander des expertises scientifiques.

      Exemple

      Pour demander à un expert d'examiner l'ADN sur une pièce à conviction.

      La police judiciaire peut également adresser des demandes, appelées , auprès d'autres organismes privés ou publics. Ces demandes doivent permettre d'obtenir des informations utiles pour l'enquête.

      Exemple

      La police judiciaire peut adresser une réquisition à un opérateur téléphonique, pour obtenir le relevé des appels téléphoniques émis ou reçus sur un numéro de téléphone.

      La police judiciaire peut procéder à des mesures dites « de surveillance secrète » comme des écoutes téléphonique, une surveillance visuelle ou des techniques de géolocalisation.

      Dans une enquête préliminaire, certains actes (expertises, examens ...) doivent être demandés ou autorisés par le procureur de la République.

      Dans une enquête de flagrance, l'OPJ peut faire ces actes sans avoir à demander l'autorisation du procureur de la République.

      À savoir

      à tout moment de l'enquête, la victime peut elle-même fournir des preuves aux services d'enquête.

      Durée

      Le procureur de la République fixe le délai dans lequel l'enquête doit être effectuée.

      En fonction de la complexité et de la gravité d'une affaire, une enquête peut durer plusieurs semaines, plusieurs mois ou même parfois plusieurs années.

      Cependant, la police judiciaire doit veiller à ne pas dépasser les délais de prescription (particuliers) entre chacun de ses actes (auditions, interrogatoires...).

      La durée de l'enquête préliminaire ne peut pas dépasser 2 ans à compter de la garde à vue, de l'audition libre ou de la perquisition. Le procureur de la République peut exceptionnellement prolonger ce délai d'1 an.

      A l'issue de ces délais (2 ans + 1 an), une prolongation exceptionnelle d'un an est possible (renouvelable une fois).

      La victime n'est pas forcément informée de l'avancement de l'enquête. Elle peut interroger la police ou la gendarmerie ou bien le tribunal où est enregistré sa procédure pour être informée du suivi de la plainte.

      À savoir

      une victime qui a déposé une plainte simple depuis plus de 3 mois peut à certaines conditions déposer une plainte avec constitution de partie civile (particuliers) auprès du juge d'instruction.

      Que se passe-t-il après l'enquête ?

      À la fin de l'enquête, le service de police judiciaire transmet les procès-verbaux au procureur de la République.

      C'est au procureur de prendre une décision sur l'orientation à donner à l'affaire.

      Avant de prendre sa décision, le procureur de la République peut demander un complément d'enquête.

      Décision du procureur de la République

      Si l'enquête lui paraît terminée, le procureur de la République peut prendre une des décisions suivantes :

      À noter

      si l'enquête est complexe, le procureur de la République peut ouvrir une information judiciaire (particuliers) pour confier le dossier à un juge d'instruction.

      Information de la victime

      Le procureur de la République doit informer la victime s'il décide de faire juger le suspect ou de procéder à une mesure alternative aux poursuites.

      Lorsqu'il décide de classer sans suite la procédure, il avise également la victime de sa décision en indiquant les raisons juridiques ou d'opportunité qui la justifient.

      Si le suspect doit être jugé, le procureur propose à la victime de se constituer partie civile (particuliers).

      La victime peut obtenir de l'aide auprès d'un bureau d'aide aux victimes.

      Où s’adresser ?

      Bureau d'aide aux victimes

      Où s'adresser ?

      116 006 - Numéro d'aide aux victimes

      Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

      Par téléphone

      116 006

      Appel gratuit

      Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

      Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

      Par courriel

      victimes@france-victimes.fr

      Violences Femmes Info - 3919

      Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

      Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

      Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

      Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

      Par téléphone

      39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

      Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

      Appel anonyme

      Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

      116 006 - Numéro d'aide aux victimes

      Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

      Par téléphone

      116 006

      Appel gratuit

      Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

      Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

      Par courriel

      victimes@france-victimes.fr

      Violences Femmes Info - 3919

      Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

      Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

      Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

      Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

      Par téléphone

      39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

      Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

      Appel anonyme

      Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

      Pour en savoir plus

      Voir aussi...

      Références

      Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Nous vous donnons les informations à connaître.

      Attention

      Si vous avez déposé une , c'est le juge d'instruction qui mène l'enquête et décide de faire juger l'affaire ou non.

      Comment l'enquête de police démarre-t-elle ?

      L'enquête est confiée à un service de police judiciaire.

      La police judiciaire désigne les services chargés d'enquêter. Il s'agit souvent de la gendarmerie ou de la police nationale.

      Plus rarement, l'enquête est confiée à d'autres services de police judiciaire, la douane par exemple.

      Les missions de police judiciaire sont exercées par des agents de police judiciaire (APJ) et des officiers de police judiciaire (OPJ).

      Selon la manière dont la victime dépose sa plainte, les premiers actes de l'enquête ne sont pas les mêmes.

      Plainte au commissariat ou à la gendarmerie

      La police ou la gendarmerie peut démarrer l'enquête directement sans envoyer la plainte au tribunal.

      Les OPJ doivent tenir informé le procureur de la République de l'avancement de l'enquête quand elle est commencée depuis plus de 6 mois.

      À savoir

      la police ou la gendarmerie peut transmettre la plainte à un autre service d'enquête territorialement compétent.

        Plainte par courrier au procureur

        Après réception du courrier de plainte, le procureur de la République envoie la plainte à un service de police judiciaire.

        Lorsque le procureur de la République donne instruction aux officiers de police judiciaire de procéder à une enquête préliminaire, il fixe le délai dans lequel cette enquête doit être effectuée. Il peut allonger le délai à la demande des enquêteurs.

        L'enquête commence par une audition du plaignant.

          Comment l'enquête de police se déroule-t-elle ?

          L'enquête doit permettre à la police judiciaire de vérifier l'existence d'une infraction à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les suspects.

          La police judiciaire exerce ses missions sous le contrôle du procureur de la République.

          Dès qu'un suspect est identifié, la police judiciaire doit informer le procureur de la République.

          Durant l'enquête, la police judiciaire doit respecter plusieurs principes :

          • Secret de l'enquête (pour protéger les preuves et les témoignages ou éviter les pressions de l'opinion publique)

          • Loyauté de la preuve (qui interdit certains stratagèmes comme par exemple sonoriser une cellule de garde à vue).

          Tous les actes que les agents et officiers de police judiciaire réalisent pendant leur enquête sont transcrits dans des . Ces procès-verbaux ne sont pas communiqués au suspect ou à la victime pendant la durée de l'enquête.

          Auditions et interrogatoires

          Durant l'enquête, la victime peut de nouveau être auditionnée. Elle peut également être confrontée au suspect.

          Le suspect, s'il est identifié, peut être placé en garde à vue (particuliers) ou entendu en audition libre (particuliers).

          Les témoins peuvent être auditionnés (particuliers) par la police judiciaire.

          Les questions et réponses des personnes auditionnées sont écrites dans les procès-verbaux.

          À savoir

          à tout moment de l'enquête, la victime peut demander à être entendue par la police judiciaire.

          Actes d'enquête

          La police judiciaire peut faire des perquisitions (particuliers) et saisir des preuves (du matériel informatique, par exemple).

          La police judiciaire peut faire appel à des experts pour des examens techniques.

          Exemple

          Pour demander à un expert d'exploiter un disque dur saisi lors d'une perquisition.

          La police judiciaire peut demander des expertises scientifiques.

          Exemple

          Pour demander à un expert d'examiner l'ADN sur une pièce à conviction.

          La police judiciaire peut également adresser des demandes, appelées , auprès d'autres organismes privés ou publics. Ces demandes doivent permettre d'obtenir des informations utiles pour l'enquête.

          Exemple

          La police judiciaire peut adresser une réquisition à un opérateur téléphonique, pour obtenir le relevé des appels téléphoniques émis ou reçus sur un numéro de téléphone.

          La police judiciaire peut procéder à des mesures dites « de surveillance secrète » comme des écoutes téléphonique, une surveillance visuelle ou des techniques de géolocalisation.

          Dans une enquête préliminaire, certains actes (expertises, examens ...) doivent être demandés ou autorisés par le procureur de la République.

          Dans une enquête de flagrance, l'OPJ peut faire ces actes sans avoir à demander l'autorisation du procureur de la République.

          À savoir

          à tout moment de l'enquête, la victime peut elle-même fournir des preuves aux services d'enquête.

          Durée

          Le procureur de la République fixe le délai dans lequel l'enquête doit être effectuée.

          En fonction de la complexité et de la gravité d'une affaire, une enquête peut durer plusieurs semaines, plusieurs mois ou même parfois plusieurs années.

          Cependant, la police judiciaire doit veiller à ne pas dépasser les délais de prescription (particuliers) entre chacun de ses actes (auditions, interrogatoires...).

          La durée de l'enquête préliminaire ne peut pas dépasser 2 ans à compter de la garde à vue, de l'audition libre ou de la perquisition. Le procureur de la République peut exceptionnellement prolonger ce délai d'1 an.

          A l'issue de ces délais (2 ans + 1 an), une prolongation exceptionnelle d'un an est possible (renouvelable une fois).

          La victime n'est pas forcément informée de l'avancement de l'enquête. Elle peut interroger la police ou la gendarmerie ou bien le tribunal où est enregistré sa procédure pour être informée du suivi de la plainte.

          À savoir

          une victime qui a déposé une plainte simple depuis plus de 3 mois peut à certaines conditions déposer une plainte avec constitution de partie civile (particuliers) auprès du juge d'instruction.

          Que se passe-t-il après l'enquête ?

          À la fin de l'enquête, le service de police judiciaire transmet les procès-verbaux au procureur de la République.

          C'est au procureur de prendre une décision sur l'orientation à donner à l'affaire.

          Avant de prendre sa décision, le procureur de la République peut demander un complément d'enquête.

          Décision du procureur de la République

          Si l'enquête lui paraît terminée, le procureur de la République peut prendre une des décisions suivantes :

          À noter

          si l'enquête est complexe, le procureur de la République peut ouvrir une information judiciaire (particuliers) pour confier le dossier à un juge d'instruction.

          Information de la victime

          Le procureur de la République doit informer la victime s'il décide de faire juger le suspect ou de procéder à une mesure alternative aux poursuites.

          Lorsqu'il décide de classer sans suite la procédure, il avise également la victime de sa décision en indiquant les raisons juridiques ou d'opportunité qui la justifient.

          Si le suspect doit être jugé, le procureur propose à la victime de se constituer partie civile (particuliers).

          La victime peut obtenir de l'aide auprès d'un bureau d'aide aux victimes.

          Où s’adresser ?

          Bureau d'aide aux victimes

          Où s'adresser ?

          116 006 - Numéro d'aide aux victimes

          Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

          Par téléphone

          116 006

          Appel gratuit

          Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

          Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

          Par courriel

          victimes@france-victimes.fr

          Violences Femmes Info - 3919

          Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

          Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

          Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

          Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

          Par téléphone

          39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

          Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

          Appel anonyme

          Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

          116 006 - Numéro d'aide aux victimes

          Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

          Par téléphone

          116 006

          Appel gratuit

          Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

          Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

          Par courriel

          victimes@france-victimes.fr

          Violences Femmes Info - 3919

          Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

          Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

          Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

          Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

          Par téléphone

          39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

          Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

          Appel anonyme

          Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

          Pour en savoir plus

          Voir aussi...

          Références

          A noter :
          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

          Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Nous vous donnons les informations à connaître.

          Attention

          Si vous avez déposé une , c'est le juge d'instruction qui mène l'enquête et décide de faire juger l'affaire ou non.

          Comment l'enquête de police démarre-t-elle ?

          L'enquête est confiée à un service de police judiciaire.

          La police judiciaire désigne les services chargés d'enquêter. Il s'agit souvent de la gendarmerie ou de la police nationale.

          Plus rarement, l'enquête est confiée à d'autres services de police judiciaire, la douane par exemple.

          Les missions de police judiciaire sont exercées par des agents de police judiciaire (APJ) et des officiers de police judiciaire (OPJ).

          Selon la manière dont la victime dépose sa plainte, les premiers actes de l'enquête ne sont pas les mêmes.

          Plainte au commissariat ou à la gendarmerie

          La police ou la gendarmerie peut démarrer l'enquête directement sans envoyer la plainte au tribunal.

          Les OPJ doivent tenir informé le procureur de la République de l'avancement de l'enquête quand elle est commencée depuis plus de 6 mois.

          À savoir

          la police ou la gendarmerie peut transmettre la plainte à un autre service d'enquête territorialement compétent.

            Plainte par courrier au procureur

            Après réception du courrier de plainte, le procureur de la République envoie la plainte à un service de police judiciaire.

            Lorsque le procureur de la République donne instruction aux officiers de police judiciaire de procéder à une enquête préliminaire, il fixe le délai dans lequel cette enquête doit être effectuée. Il peut allonger le délai à la demande des enquêteurs.

            L'enquête commence par une audition du plaignant.

              Comment l'enquête de police se déroule-t-elle ?

              L'enquête doit permettre à la police judiciaire de vérifier l'existence d'une infraction à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les suspects.

              La police judiciaire exerce ses missions sous le contrôle du procureur de la République.

              Dès qu'un suspect est identifié, la police judiciaire doit informer le procureur de la République.

              Durant l'enquête, la police judiciaire doit respecter plusieurs principes :

              • Secret de l'enquête (pour protéger les preuves et les témoignages ou éviter les pressions de l'opinion publique)

              • Loyauté de la preuve (qui interdit certains stratagèmes comme par exemple sonoriser une cellule de garde à vue).

              Tous les actes que les agents et officiers de police judiciaire réalisent pendant leur enquête sont transcrits dans des . Ces procès-verbaux ne sont pas communiqués au suspect ou à la victime pendant la durée de l'enquête.

              Auditions et interrogatoires

              Durant l'enquête, la victime peut de nouveau être auditionnée. Elle peut également être confrontée au suspect.

              Le suspect, s'il est identifié, peut être placé en garde à vue (particuliers) ou entendu en audition libre (particuliers).

              Les témoins peuvent être auditionnés (particuliers) par la police judiciaire.

              Les questions et réponses des personnes auditionnées sont écrites dans les procès-verbaux.

              À savoir

              à tout moment de l'enquête, la victime peut demander à être entendue par la police judiciaire.

              Actes d'enquête

              La police judiciaire peut faire des perquisitions (particuliers) et saisir des preuves (du matériel informatique, par exemple).

              La police judiciaire peut faire appel à des experts pour des examens techniques.

              Exemple

              Pour demander à un expert d'exploiter un disque dur saisi lors d'une perquisition.

              La police judiciaire peut demander des expertises scientifiques.

              Exemple

              Pour demander à un expert d'examiner l'ADN sur une pièce à conviction.

              La police judiciaire peut également adresser des demandes, appelées , auprès d'autres organismes privés ou publics. Ces demandes doivent permettre d'obtenir des informations utiles pour l'enquête.

              Exemple

              La police judiciaire peut adresser une réquisition à un opérateur téléphonique, pour obtenir le relevé des appels téléphoniques émis ou reçus sur un numéro de téléphone.

              La police judiciaire peut procéder à des mesures dites « de surveillance secrète » comme des écoutes téléphonique, une surveillance visuelle ou des techniques de géolocalisation.

              Dans une enquête préliminaire, certains actes (expertises, examens ...) doivent être demandés ou autorisés par le procureur de la République.

              Dans une enquête de flagrance, l'OPJ peut faire ces actes sans avoir à demander l'autorisation du procureur de la République.

              À savoir

              à tout moment de l'enquête, la victime peut elle-même fournir des preuves aux services d'enquête.

              Durée

              Le procureur de la République fixe le délai dans lequel l'enquête doit être effectuée.

              En fonction de la complexité et de la gravité d'une affaire, une enquête peut durer plusieurs semaines, plusieurs mois ou même parfois plusieurs années.

              Cependant, la police judiciaire doit veiller à ne pas dépasser les délais de prescription (particuliers) entre chacun de ses actes (auditions, interrogatoires...).

              La durée de l'enquête préliminaire ne peut pas dépasser 2 ans à compter de la garde à vue, de l'audition libre ou de la perquisition. Le procureur de la République peut exceptionnellement prolonger ce délai d'1 an.

              A l'issue de ces délais (2 ans + 1 an), une prolongation exceptionnelle d'un an est possible (renouvelable une fois).

              La victime n'est pas forcément informée de l'avancement de l'enquête. Elle peut interroger la police ou la gendarmerie ou bien le tribunal où est enregistré sa procédure pour être informée du suivi de la plainte.

              À savoir

              une victime qui a déposé une plainte simple depuis plus de 3 mois peut à certaines conditions déposer une plainte avec constitution de partie civile (particuliers) auprès du juge d'instruction.

              Que se passe-t-il après l'enquête ?

              À la fin de l'enquête, le service de police judiciaire transmet les procès-verbaux au procureur de la République.

              C'est au procureur de prendre une décision sur l'orientation à donner à l'affaire.

              Avant de prendre sa décision, le procureur de la République peut demander un complément d'enquête.

              Décision du procureur de la République

              Si l'enquête lui paraît terminée, le procureur de la République peut prendre une des décisions suivantes :

              À noter

              si l'enquête est complexe, le procureur de la République peut ouvrir une information judiciaire (particuliers) pour confier le dossier à un juge d'instruction.

              Information de la victime

              Le procureur de la République doit informer la victime s'il décide de faire juger le suspect ou de procéder à une mesure alternative aux poursuites.

              Lorsqu'il décide de classer sans suite la procédure, il avise également la victime de sa décision en indiquant les raisons juridiques ou d'opportunité qui la justifient.

              Si le suspect doit être jugé, le procureur propose à la victime de se constituer partie civile (particuliers).

              La victime peut obtenir de l'aide auprès d'un bureau d'aide aux victimes.

              Où s’adresser ?

              Bureau d'aide aux victimes

              Où s'adresser ?

              116 006 - Numéro d'aide aux victimes

              Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

              Par téléphone

              116 006

              Appel gratuit

              Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

              Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

              Par courriel

              victimes@france-victimes.fr

              Violences Femmes Info - 3919

              Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

              Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

              Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

              Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

              Par téléphone

              39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

              Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

              Appel anonyme

              Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

              116 006 - Numéro d'aide aux victimes

              Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.

              Par téléphone

              116 006

              Appel gratuit

              Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

              Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

              Par courriel

              victimes@france-victimes.fr

              Violences Femmes Info - 3919

              Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

              Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

              Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).

              Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

              Par téléphone

              39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

              Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

              Appel anonyme

              Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

              Pour en savoir plus

              Voir aussi...

              Références

              Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
              Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

              Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

              F35505.xml fichier non trouvé

              La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

              Demande d'implantation grue

              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Mardi de 8h30 à 12h
              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Jeudi de 13h30 à 17h
              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h