Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

L'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant sont des atteintes aux droits des parents (droit de visite, autorité parentale). Il peut s'agir du déménagement non signalé à l'autre parent ou du refus de ramener l'enfant à son domicile habituel. Vous voulez savoir comment agir dans l'une de ces situations et à quelle sanction s'expose l'autre parent ? Nous vous donnons les informations utiles.

Qu'est-ce que l'enlèvement parental ou la non représentation d'enfant ?

On parle d'enlèvement parental lorsqu'un parent garde auprès de lui son ou ses enfants mineurs alors qu'ils devaient être sous la garde de l'autre parent.

L'enlèvement parental regroupe les cas suivants :

  • Refus de ramener l'enfant à son domicile habituel après un droit de visite (particuliers)

  • Refus, pour le parent ayant la garde habituelle, de laisser l'enfant au parent possédant un droit de visite

  • Refus de laisser l'enfant au parent devant héberger l'enfant dans le cadre d'une résidence alternée

Pour ces 3 cas, on parle aussi de délit de non-représentation d'enfant.

L'enlèvement parental comprend aussi les cas suivants :

  • Déménagement avec l'enfant sans l'accord de l'autre parent (s'il possède un droit de visite) et sans fournir de nouvelles coordonnées

  • Enlèvement au sens strict, lorsqu'un parent emmène avec lui son enfant sans en avoir le droit, alors que ce dernier est à l'école, sous la garde de l'autre parent ou d'autres adultes (par exemple, grands-parents)

L'enfant concerné doit être légalement celui du couple : il doit avoir été reconnu ou adopté par les 2 parents. Par exemple, un père biologique mais qui n'a pas reconnu l'enfant ne peut pas invoquer un enlèvement familial.

Les faits sont punis même si aucune décision judiciaire sur la garde des enfants n'a été prise.

Les faits sont également punis même si l'enfant mineur, quel que soit son âge, est d'accord pour partir avec l'auteur des faits.

Attention

faire obstacle au droit de visite de l'autre parent est un délit même si le parent auteur des faits exerce seul l'autorité parentale.

Que faire en cas de crainte d'un enlèvement parental ou d'une non représentation d'enfant ?

Si vous craignez un enlèvement parental ou une non-représentation d'enfant, vous pouvez faire l'une des démarches suivantes :

  • Saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers), qui pourra modifier les droits de l'autre parent dans l'intérêt de l'enfant si une décision judiciaire sur la garde des enfants a déjà été rendue

  • Demander à la préfecture une opposition à la sortie du territoire (OST) (particuliers). Cette procédure interdit la sortie en dehors de la France d'un enfant sans l'accord de ses 2 parents. C'est une procédure d'urgence en cas de crainte d'enlèvement imminent. Elle est valable 15 jours et n'est pas renouvelable.

  • Demander au Jaf une interdiction de sortie du territoire (IST) (particuliers). Elle interdit également la sortie en dehors de la France de l'enfant sans l'accord des 2 parents. Cette interdiction sera alors valable jusqu'à la majorité de l'enfant. Ce n'est pas une procédure d'urgence.

Que faire si l'autre parent a enlevé l'enfant ?

Vous êtes en contact avec l'autre parent

Il est resté en France

Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

Vous pouvez demander une médiation familiale. Cette médiation permet de trouver un accord entre les parents sur la garde des enfants sans passer par un procès. Vous devez chercher vous-même un médiateur.

Où s’adresser ?

Médiateur familial

Vous pouvez aussi saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers). Il peut vous proposer une médiation familiale. Il peut aussi prendre une décision sur la garde des enfants ou la modifier si une décision a déjà été prise.

Si une décision sur la garde des enfants a déjà été prise, le juge peut prononcer une astreinte financière contre le parent qui ne respecte pas cette décision. Il devra payer une certaine somme par jour jusqu'à ce qu'il rende l'enfant à l'autre parent.

Le Jaf compétent est celui de votre domicile.

Vous pouvez faire votre demande à l'aide d'un formulaire :

Où s’adresser ?

Tribunal judiciaire

Si le conflit dure et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers).

Il se trouve à l'étranger

Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

Vous pouvez contacter le département de l'entraide, du droit international privé et européen, qui dépend du ministère français de la justice.

Ce département est chargé de la mise en œuvre des traités en matière de déplacements internationaux d’enfants. Il peut vous proposer une médiation familiale internationale et ainsi éviter un procès. En fonction des accords signés avec le pays concerné, le département peut également permettre la saisie d'un tribunal étranger pour aider au retour de l'enfant ou à la reconnaissance d'un droit de visite international.

Si le conflit persiste et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers), en France, contre l'autre parent. La collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

      Vous n'êtes plus en contact avec l'autre parent

      Dès que vous vous apercevez de la disparition de l'enfant, tentez de contacter des proches. Si l'enfant a disparu après l'école, demandez au personnel si ce n'est pas l'autre parent qui est venu le chercher. Si c'est le cas, le personnel éducatif doit signaler immédiatement les faits au procureur.

      Dès que vous savez qu'il s'agit d'un enlèvement parental, contactez la police ou la gendarmerie de votre domicile.

      Où s’adresser ?

      Commissariat

      Où s’adresser ?

      Gendarmerie

      Vous devez également porter plainte (particuliers) pour être tenu au courant de l'avancée de l'enquête. Vous devez prouver vos droits sur l'enfant. Vous devez donc signaler que l'autre parent ne respecte pas votre droit de visite ou ne l'a pas ramené à la date prévue.

      Fournissez aux forces de l'ordre des photos récentes de l'enfant impliqué et du parent auteur des faits. Signalez également si l'enfant est déjà concerné par une opposition ou une interdiction de sortie du territoire (particuliers).

      Le parent auteur des faits et l'enfant concerné peuvent être inscrits sur le fichier des personnes recherchées (particuliers). En cas de contrôle, les forces de l'ordre en France et de tout l'espace Schengen seront prévenues de la situation.

      Une alerte enlèvement pourra également être déclenchée par la justice. Le dispositif Alerte enlèvement est un système d'alerte de la population en cas d'enlèvement d'un enfant mineur. Le signalement de l'enfant sera diffusé dans tous les médias en France. Le déclenchement de l'alerte n'est pas automatique.

      Si l'enfant est signalé à l'étranger, la collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

      À savoir

      Vous pouvez obtenir de l'aide auprès du 116 000 Enfants Disparus.

      Où s’adresser ?

      Enfants Disparus - 116 000

      Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

      Par téléphone

      116 000 (gratuit)

      Accessible 7j/7 et 24h/24.

      Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

      Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

      Par messagerie

      Accès au formulaire de contact

        Quelles sont les sanctions en cas d'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant ?

        Retrait de l'autorité parentale

        Le parent, auteur des faits, peut se voir retirer l'autorité parentale (particuliers).

        Pour cela, son comportement doit avoir mis manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l'enfant.

        Le retrait de l'autorité parentale est prononcé par le tribunal. Le tribunal peut être saisi par les personnes suivantes :

        • L'autre parent via une requête adressée au procureur qui transmettra ensuite au tribunal (le procureur compétent est celui du domicile français du parent auteur des faits)

        • Le procureur lui-même, suite à un signalement par des enseignants par exemple

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Sanctions pénales

        Non-représentation d'enfant

        Amende : 15 000 €

        Peine de prison : 1 an

          Enlèvement de l'enfant

          Sanctions encourues en cas d'enlèvement de l'enfant

          Situation

          Amende

          Peine de prison

          Enfant enlevé jusqu'à 5 jours

          15 000 €

          1 an

          Enfant enlevé plus de 5 jours

          45 000 €

          3 ans

          Enfant retenu à l'étranger

          45 000 €

          3 ans

            Déménagement sans prévenir et sans donner les nouvelles coordonnées pendant 1 mois

            Amende : 7 500 €

            Peine de prison : 6 mois

              Où s'adresser ?

              Enfants Disparus - 116 000

              Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

              Par téléphone

              116 000 (gratuit)

              Accessible 7j/7 et 24h/24.

              Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

              Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

              Par messagerie

              Accès au formulaire de contact

              Références

              L'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant sont des atteintes aux droits des parents (droit de visite, autorité parentale). Il peut s'agir du déménagement non signalé à l'autre parent ou du refus de ramener l'enfant à son domicile habituel. Vous voulez savoir comment agir dans l'une de ces situations et à quelle sanction s'expose l'autre parent ? Nous vous donnons les informations utiles.

              Qu'est-ce que l'enlèvement parental ou la non représentation d'enfant ?

              On parle d'enlèvement parental lorsqu'un parent garde auprès de lui son ou ses enfants mineurs alors qu'ils devaient être sous la garde de l'autre parent.

              L'enlèvement parental regroupe les cas suivants :

              • Refus de ramener l'enfant à son domicile habituel après un droit de visite (particuliers)

              • Refus, pour le parent ayant la garde habituelle, de laisser l'enfant au parent possédant un droit de visite

              • Refus de laisser l'enfant au parent devant héberger l'enfant dans le cadre d'une résidence alternée

              Pour ces 3 cas, on parle aussi de délit de non-représentation d'enfant.

              L'enlèvement parental comprend aussi les cas suivants :

              • Déménagement avec l'enfant sans l'accord de l'autre parent (s'il possède un droit de visite) et sans fournir de nouvelles coordonnées

              • Enlèvement au sens strict, lorsqu'un parent emmène avec lui son enfant sans en avoir le droit, alors que ce dernier est à l'école, sous la garde de l'autre parent ou d'autres adultes (par exemple, grands-parents)

              L'enfant concerné doit être légalement celui du couple : il doit avoir été reconnu ou adopté par les 2 parents. Par exemple, un père biologique mais qui n'a pas reconnu l'enfant ne peut pas invoquer un enlèvement familial.

              Les faits sont punis même si aucune décision judiciaire sur la garde des enfants n'a été prise.

              Les faits sont également punis même si l'enfant mineur, quel que soit son âge, est d'accord pour partir avec l'auteur des faits.

              Attention

              faire obstacle au droit de visite de l'autre parent est un délit même si le parent auteur des faits exerce seul l'autorité parentale.

              Que faire en cas de crainte d'un enlèvement parental ou d'une non représentation d'enfant ?

              Si vous craignez un enlèvement parental ou une non-représentation d'enfant, vous pouvez faire l'une des démarches suivantes :

              • Saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers), qui pourra modifier les droits de l'autre parent dans l'intérêt de l'enfant si une décision judiciaire sur la garde des enfants a déjà été rendue

              • Demander à la préfecture une opposition à la sortie du territoire (OST) (particuliers). Cette procédure interdit la sortie en dehors de la France d'un enfant sans l'accord de ses 2 parents. C'est une procédure d'urgence en cas de crainte d'enlèvement imminent. Elle est valable 15 jours et n'est pas renouvelable.

              • Demander au Jaf une interdiction de sortie du territoire (IST) (particuliers). Elle interdit également la sortie en dehors de la France de l'enfant sans l'accord des 2 parents. Cette interdiction sera alors valable jusqu'à la majorité de l'enfant. Ce n'est pas une procédure d'urgence.

              Que faire si l'autre parent a enlevé l'enfant ?

              Vous êtes en contact avec l'autre parent

              Il est resté en France

              Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

              Vous pouvez demander une médiation familiale. Cette médiation permet de trouver un accord entre les parents sur la garde des enfants sans passer par un procès. Vous devez chercher vous-même un médiateur.

              Où s’adresser ?

              Médiateur familial

              Vous pouvez aussi saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers). Il peut vous proposer une médiation familiale. Il peut aussi prendre une décision sur la garde des enfants ou la modifier si une décision a déjà été prise.

              Si une décision sur la garde des enfants a déjà été prise, le juge peut prononcer une astreinte financière contre le parent qui ne respecte pas cette décision. Il devra payer une certaine somme par jour jusqu'à ce qu'il rende l'enfant à l'autre parent.

              Le Jaf compétent est celui de votre domicile.

              Vous pouvez faire votre demande à l'aide d'un formulaire :

              Où s’adresser ?

              Tribunal judiciaire

              Si le conflit dure et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers).

              Il se trouve à l'étranger

              Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

              Vous pouvez contacter le département de l'entraide, du droit international privé et européen, qui dépend du ministère français de la justice.

              Ce département est chargé de la mise en œuvre des traités en matière de déplacements internationaux d’enfants. Il peut vous proposer une médiation familiale internationale et ainsi éviter un procès. En fonction des accords signés avec le pays concerné, le département peut également permettre la saisie d'un tribunal étranger pour aider au retour de l'enfant ou à la reconnaissance d'un droit de visite international.

              Si le conflit persiste et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers), en France, contre l'autre parent. La collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

                  Vous n'êtes plus en contact avec l'autre parent

                  Dès que vous vous apercevez de la disparition de l'enfant, tentez de contacter des proches. Si l'enfant a disparu après l'école, demandez au personnel si ce n'est pas l'autre parent qui est venu le chercher. Si c'est le cas, le personnel éducatif doit signaler immédiatement les faits au procureur.

                  Dès que vous savez qu'il s'agit d'un enlèvement parental, contactez la police ou la gendarmerie de votre domicile.

                  Où s’adresser ?

                  Commissariat

                  Où s’adresser ?

                  Gendarmerie

                  Vous devez également porter plainte (particuliers) pour être tenu au courant de l'avancée de l'enquête. Vous devez prouver vos droits sur l'enfant. Vous devez donc signaler que l'autre parent ne respecte pas votre droit de visite ou ne l'a pas ramené à la date prévue.

                  Fournissez aux forces de l'ordre des photos récentes de l'enfant impliqué et du parent auteur des faits. Signalez également si l'enfant est déjà concerné par une opposition ou une interdiction de sortie du territoire (particuliers).

                  Le parent auteur des faits et l'enfant concerné peuvent être inscrits sur le fichier des personnes recherchées (particuliers). En cas de contrôle, les forces de l'ordre en France et de tout l'espace Schengen seront prévenues de la situation.

                  Une alerte enlèvement pourra également être déclenchée par la justice. Le dispositif Alerte enlèvement est un système d'alerte de la population en cas d'enlèvement d'un enfant mineur. Le signalement de l'enfant sera diffusé dans tous les médias en France. Le déclenchement de l'alerte n'est pas automatique.

                  Si l'enfant est signalé à l'étranger, la collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

                  À savoir

                  Vous pouvez obtenir de l'aide auprès du 116 000 Enfants Disparus.

                  Où s’adresser ?

                  Enfants Disparus - 116 000

                  Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

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                  116 000 (gratuit)

                  Accessible 7j/7 et 24h/24.

                  Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

                  Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

                  Par messagerie

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                    Quelles sont les sanctions en cas d'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant ?

                    Retrait de l'autorité parentale

                    Le parent, auteur des faits, peut se voir retirer l'autorité parentale (particuliers).

                    Pour cela, son comportement doit avoir mis manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l'enfant.

                    Le retrait de l'autorité parentale est prononcé par le tribunal. Le tribunal peut être saisi par les personnes suivantes :

                    • L'autre parent via une requête adressée au procureur qui transmettra ensuite au tribunal (le procureur compétent est celui du domicile français du parent auteur des faits)

                    • Le procureur lui-même, suite à un signalement par des enseignants par exemple

                    Où s’adresser ?

                    Tribunal judiciaire

                    Sanctions pénales

                    Non-représentation d'enfant

                    Amende : 15 000 €

                    Peine de prison : 1 an

                      Enlèvement de l'enfant

                      Sanctions encourues en cas d'enlèvement de l'enfant

                      Situation

                      Amende

                      Peine de prison

                      Enfant enlevé jusqu'à 5 jours

                      15 000 €

                      1 an

                      Enfant enlevé plus de 5 jours

                      45 000 €

                      3 ans

                      Enfant retenu à l'étranger

                      45 000 €

                      3 ans

                        Déménagement sans prévenir et sans donner les nouvelles coordonnées pendant 1 mois

                        Amende : 7 500 €

                        Peine de prison : 6 mois

                          Où s'adresser ?

                          Enfants Disparus - 116 000

                          Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

                          Par téléphone

                          116 000 (gratuit)

                          Accessible 7j/7 et 24h/24.

                          Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

                          Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

                          Par messagerie

                          Accès au formulaire de contact

                          Références

                          A noter :
                          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                          L'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant sont des atteintes aux droits des parents (droit de visite, autorité parentale). Il peut s'agir du déménagement non signalé à l'autre parent ou du refus de ramener l'enfant à son domicile habituel. Vous voulez savoir comment agir dans l'une de ces situations et à quelle sanction s'expose l'autre parent ? Nous vous donnons les informations utiles.

                          Qu'est-ce que l'enlèvement parental ou la non représentation d'enfant ?

                          On parle d'enlèvement parental lorsqu'un parent garde auprès de lui son ou ses enfants mineurs alors qu'ils devaient être sous la garde de l'autre parent.

                          L'enlèvement parental regroupe les cas suivants :

                          • Refus de ramener l'enfant à son domicile habituel après un droit de visite (particuliers)

                          • Refus, pour le parent ayant la garde habituelle, de laisser l'enfant au parent possédant un droit de visite

                          • Refus de laisser l'enfant au parent devant héberger l'enfant dans le cadre d'une résidence alternée

                          Pour ces 3 cas, on parle aussi de délit de non-représentation d'enfant.

                          L'enlèvement parental comprend aussi les cas suivants :

                          • Déménagement avec l'enfant sans l'accord de l'autre parent (s'il possède un droit de visite) et sans fournir de nouvelles coordonnées

                          • Enlèvement au sens strict, lorsqu'un parent emmène avec lui son enfant sans en avoir le droit, alors que ce dernier est à l'école, sous la garde de l'autre parent ou d'autres adultes (par exemple, grands-parents)

                          L'enfant concerné doit être légalement celui du couple : il doit avoir été reconnu ou adopté par les 2 parents. Par exemple, un père biologique mais qui n'a pas reconnu l'enfant ne peut pas invoquer un enlèvement familial.

                          Les faits sont punis même si aucune décision judiciaire sur la garde des enfants n'a été prise.

                          Les faits sont également punis même si l'enfant mineur, quel que soit son âge, est d'accord pour partir avec l'auteur des faits.

                          Attention

                          faire obstacle au droit de visite de l'autre parent est un délit même si le parent auteur des faits exerce seul l'autorité parentale.

                          Que faire en cas de crainte d'un enlèvement parental ou d'une non représentation d'enfant ?

                          Si vous craignez un enlèvement parental ou une non-représentation d'enfant, vous pouvez faire l'une des démarches suivantes :

                          • Saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers), qui pourra modifier les droits de l'autre parent dans l'intérêt de l'enfant si une décision judiciaire sur la garde des enfants a déjà été rendue

                          • Demander à la préfecture une opposition à la sortie du territoire (OST) (particuliers). Cette procédure interdit la sortie en dehors de la France d'un enfant sans l'accord de ses 2 parents. C'est une procédure d'urgence en cas de crainte d'enlèvement imminent. Elle est valable 15 jours et n'est pas renouvelable.

                          • Demander au Jaf une interdiction de sortie du territoire (IST) (particuliers). Elle interdit également la sortie en dehors de la France de l'enfant sans l'accord des 2 parents. Cette interdiction sera alors valable jusqu'à la majorité de l'enfant. Ce n'est pas une procédure d'urgence.

                          Que faire si l'autre parent a enlevé l'enfant ?

                          Vous êtes en contact avec l'autre parent

                          Il est resté en France

                          Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

                          Vous pouvez demander une médiation familiale. Cette médiation permet de trouver un accord entre les parents sur la garde des enfants sans passer par un procès. Vous devez chercher vous-même un médiateur.

                          Où s’adresser ?

                          Médiateur familial

                          Vous pouvez aussi saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) (particuliers). Il peut vous proposer une médiation familiale. Il peut aussi prendre une décision sur la garde des enfants ou la modifier si une décision a déjà été prise.

                          Si une décision sur la garde des enfants a déjà été prise, le juge peut prononcer une astreinte financière contre le parent qui ne respecte pas cette décision. Il devra payer une certaine somme par jour jusqu'à ce qu'il rende l'enfant à l'autre parent.

                          Le Jaf compétent est celui de votre domicile.

                          Vous pouvez faire votre demande à l'aide d'un formulaire :

                          Où s’adresser ?

                          Tribunal judiciaire

                          Si le conflit dure et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers).

                          Il se trouve à l'étranger

                          Assurez-vous que l'enfant est toujours sous la responsabilité de l'autre parent.

                          Vous pouvez contacter le département de l'entraide, du droit international privé et européen, qui dépend du ministère français de la justice.

                          Ce département est chargé de la mise en œuvre des traités en matière de déplacements internationaux d’enfants. Il peut vous proposer une médiation familiale internationale et ainsi éviter un procès. En fonction des accords signés avec le pays concerné, le département peut également permettre la saisie d'un tribunal étranger pour aider au retour de l'enfant ou à la reconnaissance d'un droit de visite international.

                          Si le conflit persiste et que l'autre parent refuse toujours de ramener l'enfant, vous pouvez porter plainte (particuliers), en France, contre l'autre parent. La collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

                              Vous n'êtes plus en contact avec l'autre parent

                              Dès que vous vous apercevez de la disparition de l'enfant, tentez de contacter des proches. Si l'enfant a disparu après l'école, demandez au personnel si ce n'est pas l'autre parent qui est venu le chercher. Si c'est le cas, le personnel éducatif doit signaler immédiatement les faits au procureur.

                              Dès que vous savez qu'il s'agit d'un enlèvement parental, contactez la police ou la gendarmerie de votre domicile.

                              Où s’adresser ?

                              Commissariat

                              Où s’adresser ?

                              Gendarmerie

                              Vous devez également porter plainte (particuliers) pour être tenu au courant de l'avancée de l'enquête. Vous devez prouver vos droits sur l'enfant. Vous devez donc signaler que l'autre parent ne respecte pas votre droit de visite ou ne l'a pas ramené à la date prévue.

                              Fournissez aux forces de l'ordre des photos récentes de l'enfant impliqué et du parent auteur des faits. Signalez également si l'enfant est déjà concerné par une opposition ou une interdiction de sortie du territoire (particuliers).

                              Le parent auteur des faits et l'enfant concerné peuvent être inscrits sur le fichier des personnes recherchées (particuliers). En cas de contrôle, les forces de l'ordre en France et de tout l'espace Schengen seront prévenues de la situation.

                              Une alerte enlèvement pourra également être déclenchée par la justice. Le dispositif Alerte enlèvement est un système d'alerte de la population en cas d'enlèvement d'un enfant mineur. Le signalement de l'enfant sera diffusé dans tous les médias en France. Le déclenchement de l'alerte n'est pas automatique.

                              Si l'enfant est signalé à l'étranger, la collaboration de la justice étrangère dépend d'accords internationaux.

                              À savoir

                              Vous pouvez obtenir de l'aide auprès du 116 000 Enfants Disparus.

                              Où s’adresser ?

                              Enfants Disparus - 116 000

                              Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

                              Par téléphone

                              116 000 (gratuit)

                              Accessible 7j/7 et 24h/24.

                              Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

                              Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

                              Par messagerie

                              Accès au formulaire de contact

                                Quelles sont les sanctions en cas d'enlèvement parental ou la non-représentation d'enfant ?

                                Retrait de l'autorité parentale

                                Le parent, auteur des faits, peut se voir retirer l'autorité parentale (particuliers).

                                Pour cela, son comportement doit avoir mis manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l'enfant.

                                Le retrait de l'autorité parentale est prononcé par le tribunal. Le tribunal peut être saisi par les personnes suivantes :

                                • L'autre parent via une requête adressée au procureur qui transmettra ensuite au tribunal (le procureur compétent est celui du domicile français du parent auteur des faits)

                                • Le procureur lui-même, suite à un signalement par des enseignants par exemple

                                Où s’adresser ?

                                Tribunal judiciaire

                                Sanctions pénales

                                Non-représentation d'enfant

                                Amende : 15 000 €

                                Peine de prison : 1 an

                                  Enlèvement de l'enfant

                                  Sanctions encourues en cas d'enlèvement de l'enfant

                                  Situation

                                  Amende

                                  Peine de prison

                                  Enfant enlevé jusqu'à 5 jours

                                  15 000 €

                                  1 an

                                  Enfant enlevé plus de 5 jours

                                  45 000 €

                                  3 ans

                                  Enfant retenu à l'étranger

                                  45 000 €

                                  3 ans

                                    Déménagement sans prévenir et sans donner les nouvelles coordonnées pendant 1 mois

                                    Amende : 7 500 €

                                    Peine de prison : 6 mois

                                      Où s'adresser ?

                                      Enfants Disparus - 116 000

                                      Service téléphonique d'accueil et d'information à destination des familles d'enfants disparus ou enlevés

                                      Par téléphone

                                      116 000 (gratuit)

                                      Accessible 7j/7 et 24h/24.

                                      Ce numéro est géolocalisé, identifié, priorisé et non inscrit sur les factures.

                                      Numéro européen opérationnel depuis 28 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

                                      Par messagerie

                                      Accès au formulaire de contact

                                      Références

                                      Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                      Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                      Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                                      La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                      Demande d'implantation grue

                                      Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                      Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                      - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                      - Mardi de 8h30 à 12h
                                      - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                      - Jeudi de 13h30 à 17h
                                      - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h