Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

À savoir

En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

Oui, l'employeur doit verser au salarié une indemnité forfaitaire de rupture du contrat.

Le montant de l'indemnisation varie selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

CDI

Le montant de l'indemnité est fixé 

  • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

  • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

À noter

En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

    CDD

    Le montant de l'indemnité est fixé 

    • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

    • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

    En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

    À noter

    En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

      L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

      Oui, l'employeur peut être sanctionné par le juge d'une amende et d'une peine de prison en fonction de la situation.

      L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

      À savoir

      Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer,...).

        L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

        Les sanctions sont les suivantes :

        • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

        • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

        À savoir

        Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

          L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

          Les sanctions sont les suivantes :

          • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

          • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans

          À savoir

          Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

            L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

            Les sanctions sont les suivantes :

            • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

            • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

            À savoir

            Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

              À noter

              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

              Références

              Loi pour contrôler l'immigration : création d'une amende administrative - 16 février 2024

              La loi n°2024-42 du 26 janvier 2024 crée une amende administrative pour les employeurs en cas d'emploi d'un étranger non autorisé à travailler.

              Un décret doit préciser les conditions d'application de cette amende administrative.

              Les informations contenues dans cette page restent d'actualité et seront modifiées dès l'entrée en vigueur du texte.

              Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

              Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

              L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

              Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

              Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

              Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

              Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

              À savoir

              En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

              Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

              Oui, l'employeur doit verser au salarié une indemnité forfaitaire de rupture du contrat.

              Le montant de l'indemnisation varie selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

              CDI

              Le montant de l'indemnité est fixé 

              • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

              • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

              En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

              À noter

              En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                CDD

                Le montant de l'indemnité est fixé 

                • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

                • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

                En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                À noter

                En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                  L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

                  Oui, l'employeur peut être sanctionné par le juge d'une amende et d'une peine de prison en fonction de la situation.

                  L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

                  Les sanctions sont les suivantes :

                  • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                  • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                  À savoir

                  Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer,...).

                    L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                    Les sanctions sont les suivantes :

                    • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                    • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                    À savoir

                    Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                      L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                      Les sanctions sont les suivantes :

                      • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans

                      À savoir

                      Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                        L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                        Les sanctions sont les suivantes :

                        • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                        • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                        À savoir

                        Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                          À noter

                          La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                          Références

                          Loi pour contrôler l'immigration : création d'une amende administrative - 16 février 2024

                          La loi n°2024-42 du 26 janvier 2024 crée une amende administrative pour les employeurs en cas d'emploi d'un étranger non autorisé à travailler.

                          Un décret doit préciser les conditions d'application de cette amende administrative.

                          Les informations contenues dans cette page restent d'actualité et seront modifiées dès l'entrée en vigueur du texte.

                          A noter :
                          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                          Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

                          Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

                          L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

                          Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

                          Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

                          Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

                          Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

                          À savoir

                          En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

                          Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

                          Oui, l'employeur doit verser au salarié une indemnité forfaitaire de rupture du contrat.

                          Le montant de l'indemnisation varie selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

                          CDI

                          Le montant de l'indemnité est fixé 

                          • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

                          • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

                          En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                          À noter

                          En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                            CDD

                            Le montant de l'indemnité est fixé 

                            • soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire,

                            • soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

                            En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

                            À noter

                            En cas de rupture du contrat de travail suite à une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

                              L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

                              Oui, l'employeur peut être sanctionné par le juge d'une amende et d'une peine de prison en fonction de la situation.

                              L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

                              Les sanctions sont les suivantes :

                              • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                              • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                              À savoir

                              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer,...).

                                L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                                Les sanctions sont les suivantes :

                                • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                                À savoir

                                Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                                  L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                                  Les sanctions sont les suivantes :

                                  • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                  • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans

                                  À savoir

                                  Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                                    L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                                    Les sanctions sont les suivantes :

                                    • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                    • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans

                                    À savoir

                                    Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer, ...).

                                      À noter

                                      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                                      Références

                                      Loi pour contrôler l'immigration : création d'une amende administrative - 16 février 2024

                                      La loi n°2024-42 du 26 janvier 2024 crée une amende administrative pour les employeurs en cas d'emploi d'un étranger non autorisé à travailler.

                                      Un décret doit préciser les conditions d'application de cette amende administrative.

                                      Les informations contenues dans cette page restent d'actualité et seront modifiées dès l'entrée en vigueur du texte.

                                      Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                      Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                      Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                                      La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                      Demande d'implantation grue

                                      Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                      Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                      - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                      - Mardi de 8h30 à 12h
                                      - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                      - Jeudi de 13h30 à 17h
                                      - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h