Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d'une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l'auteur des faits n'est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d'ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

L'homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu'un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

La loi considère qu'il s'agit d'un délit et non d'un crime, car il n'y a pas eu la volonté de tuer.

Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d'un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

    Vous portez plainte

    Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

    En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

    Par téléphone

    En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

    Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

      Vous ne pouvez pas téléphoner

      Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

        Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur de l'infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

        S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

        Comment porter plainte pour homicide involontaire ?

        Sur place

        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

        Commissariat

        Où s’adresser ?

        Gendarmerie

        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

        Par courrier

        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

        • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats...

        • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        La présence d'un avocat n'est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel.

        Délai pour déposer la plainte

        Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

        Après l'expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

        C'est ce qu'on appelle le délai de prescription.

        Conséquence du dépôt de plainte

        Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu (particuliers).

        Le procureur peut également saisir un juge d'instruction pour procéder à l'enquête.

        Comment se passe la procédure judiciaire en cas homicide involontaire ?

        Déroulement de la procédure d'enquête

        Avant que l'affaire soit jugée, il faut qu'il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

        L'enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s'il estime qu'il y a assez d'éléments à la suite de la plainte. L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

        L'enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d'instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile (particuliers) ou par le procureur de la République. L'enquête judiciaire menée par le juge d'instruction s'appelle « information judiciaire ».

        Issue de la procédure d'enquête

        Le procureur de la République peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir le juge d'instruction ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

        Classement sans suite

        Si, à l'issue de l'enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

        Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu'une nouvelle enquête ait lieu.

        Pour cela, vous devez saisir un juge d'instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile (particuliers). Cette procédure vous permet de formuler une demande d'indemnisation en même temps que la plainte pénale.

          Transfert de l'affaire au juge d'instruction

          Le juge d'instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

          Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

          Si le juge d'instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d'instruction de la cour d'appel. L'appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

          La chambre d'instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

            Renvoi de l'affaire en jugement

            Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

            Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

            Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d'indemnisation et prendre une décision sur ce point.

            La partie civile doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

              Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

              En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

              Accident de la route

              L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

              S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

              S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

              Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

              • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

              • Le conducteur a commis un délit de fuite

              • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

              • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

              • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

              Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

              • Suspension, ou annulation du permis de conduire

              • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

              • Interdiction de conduire certains véhicules

              • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

              • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                Autre cas d'homicide involontaire

                L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                À savoir

                Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                • Confiscation d'armes

                • Retrait du permis de chasse.

                  Vous ne portez pas plainte

                  Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

                  En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                  Par téléphone

                  En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

                  Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

                    Vous ne pouvez pas téléphoner

                    Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                      Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                      S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                      Comment se déroule la procédure judiciaire pour homicide involontaire ?

                      Lorsqu'il est informé qu'une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s'il l'estime nécessaire, et ce même en l'absence de dépôt de plainte.

                      L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

                      Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir un juge d'instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel (particuliers).

                      Classement sans suite

                      Si, à l'issue de son enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

                        Transfert au juge d'instruction

                        Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d'instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                          Renvoi de l'affaire en jugement

                          Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

                          Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                          Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d'indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                          Si la partie civile fait une demande d'indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

                            Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

                            En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

                            Accident de la route

                            L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                            S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                            S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

                            Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                            • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                            • Le conducteur a commis un délit de fuite

                            • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

                            • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                            • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                            Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                            • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                            • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

                            • Interdiction de conduire certains véhicules

                            • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

                            • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                              Autre cas d'homicide involontaire

                              L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                              S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                              À savoir

                              Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                              Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                              • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                              • Confiscation d'armes

                              • Retrait du permis de chasse.

                              Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d'une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l'auteur des faits n'est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d'ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                              L'homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu'un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                              La loi considère qu'il s'agit d'un délit et non d'un crime, car il n'y a pas eu la volonté de tuer.

                              Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d'un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                Vous portez plainte

                                Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

                                En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                Par téléphone

                                En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

                                Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

                                  Vous ne pouvez pas téléphoner

                                  Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                    Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur de l'infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                    S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                    Comment porter plainte pour homicide involontaire ?

                                    Sur place

                                    Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                    Où s’adresser ?

                                    Commissariat

                                    Où s’adresser ?

                                    Gendarmerie

                                    La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                    Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                    Par courrier

                                    Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

                                    Où s’adresser ?

                                    Tribunal judiciaire

                                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

                                    • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

                                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats...

                                    • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

                                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                    La présence d'un avocat n'est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel.

                                    Délai pour déposer la plainte

                                    Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                    Après l'expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                    C'est ce qu'on appelle le délai de prescription.

                                    Conséquence du dépôt de plainte

                                    Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu (particuliers).

                                    Le procureur peut également saisir un juge d'instruction pour procéder à l'enquête.

                                    Comment se passe la procédure judiciaire en cas homicide involontaire ?

                                    Déroulement de la procédure d'enquête

                                    Avant que l'affaire soit jugée, il faut qu'il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                    L'enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s'il estime qu'il y a assez d'éléments à la suite de la plainte. L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

                                    L'enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d'instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile (particuliers) ou par le procureur de la République. L'enquête judiciaire menée par le juge d'instruction s'appelle « information judiciaire ».

                                    Issue de la procédure d'enquête

                                    Le procureur de la République peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir le juge d'instruction ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

                                    Classement sans suite

                                    Si, à l'issue de l'enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

                                    Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu'une nouvelle enquête ait lieu.

                                    Pour cela, vous devez saisir un juge d'instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile (particuliers). Cette procédure vous permet de formuler une demande d'indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                      Transfert de l'affaire au juge d'instruction

                                      Le juge d'instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                      Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                      Si le juge d'instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d'instruction de la cour d'appel. L'appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                      La chambre d'instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

                                        Renvoi de l'affaire en jugement

                                        Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

                                        Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                        Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d'indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                        La partie civile doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

                                          Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

                                          En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

                                          Accident de la route

                                          L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                          S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                          S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

                                          Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                          • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                          • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                          • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

                                          • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                          • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                          Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                          • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                          • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

                                          • Interdiction de conduire certains véhicules

                                          • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

                                          • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                            Autre cas d'homicide involontaire

                                            L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                                            S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                            À savoir

                                            Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                            Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                            • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                            • Confiscation d'armes

                                            • Retrait du permis de chasse.

                                              Vous ne portez pas plainte

                                              Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

                                              En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                              Par téléphone

                                              En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

                                              Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

                                                Vous ne pouvez pas téléphoner

                                                Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                  Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                  S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                  Comment se déroule la procédure judiciaire pour homicide involontaire ?

                                                  Lorsqu'il est informé qu'une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s'il l'estime nécessaire, et ce même en l'absence de dépôt de plainte.

                                                  L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

                                                  Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir un juge d'instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel (particuliers).

                                                  Classement sans suite

                                                  Si, à l'issue de son enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

                                                    Transfert au juge d'instruction

                                                    Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d'instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                      Renvoi de l'affaire en jugement

                                                      Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

                                                      Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                      Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d'indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                      Si la partie civile fait une demande d'indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

                                                        Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

                                                        En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

                                                        Accident de la route

                                                        L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                        S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                        S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

                                                        Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                        • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                        • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                        • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

                                                        • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                        • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                        Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                        • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                        • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

                                                        • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                        • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

                                                        • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                          Autre cas d'homicide involontaire

                                                          L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                                                          S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                          À savoir

                                                          Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                          Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                          • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                          • Confiscation d'armes

                                                          • Retrait du permis de chasse.

                                                          A noter :
                                                          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                                                          Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d'une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l'auteur des faits n'est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d'ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                                          L'homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu'un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                                          La loi considère qu'il s'agit d'un délit et non d'un crime, car il n'y a pas eu la volonté de tuer.

                                                          Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d'un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                                            Vous portez plainte

                                                            Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

                                                            En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                            Par téléphone

                                                            En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

                                                            Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

                                                              Vous ne pouvez pas téléphoner

                                                              Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur de l'infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                                                S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                Comment porter plainte pour homicide involontaire ?

                                                                Sur place

                                                                Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                Commissariat

                                                                Où s’adresser ?

                                                                Gendarmerie

                                                                La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                                                Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                                                Par courrier

                                                                Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                                                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                Tribunal judiciaire

                                                                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                                                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                                                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

                                                                • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                                                • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

                                                                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                                                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats...

                                                                • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                                                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                                                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                                                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

                                                                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                                                La présence d'un avocat n'est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel.

                                                                Délai pour déposer la plainte

                                                                Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                                                Après l'expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                                                C'est ce qu'on appelle le délai de prescription.

                                                                Conséquence du dépôt de plainte

                                                                Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu (particuliers).

                                                                Le procureur peut également saisir un juge d'instruction pour procéder à l'enquête.

                                                                Comment se passe la procédure judiciaire en cas homicide involontaire ?

                                                                Déroulement de la procédure d'enquête

                                                                Avant que l'affaire soit jugée, il faut qu'il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                                                L'enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s'il estime qu'il y a assez d'éléments à la suite de la plainte. L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

                                                                L'enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d'instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile (particuliers) ou par le procureur de la République. L'enquête judiciaire menée par le juge d'instruction s'appelle « information judiciaire ».

                                                                Issue de la procédure d'enquête

                                                                Le procureur de la République peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir le juge d'instruction ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                Classement sans suite

                                                                Si, à l'issue de l'enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

                                                                Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu'une nouvelle enquête ait lieu.

                                                                Pour cela, vous devez saisir un juge d'instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile (particuliers). Cette procédure vous permet de formuler une demande d'indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                                                  Transfert de l'affaire au juge d'instruction

                                                                  Le juge d'instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                                                  Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                  Si le juge d'instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d'instruction de la cour d'appel. L'appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                                                  La chambre d'instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                    Renvoi de l'affaire en jugement

                                                                    Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

                                                                    Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                    Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d'indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                                                    La partie civile doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

                                                                      Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

                                                                      En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

                                                                      Accident de la route

                                                                      L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                                      S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                                      S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

                                                                      Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                      • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                      • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                      • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

                                                                      • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                      • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                      Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                                      • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                      • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

                                                                      • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                      • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

                                                                      • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                        Autre cas d'homicide involontaire

                                                                        L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                                                                        S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                                        À savoir

                                                                        Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                                        Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                                        • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                        • Confiscation d'armes

                                                                        • Retrait du permis de chasse.

                                                                          Vous ne portez pas plainte

                                                                          Quelles sont les premières démarches à faire en cas d'homicide involontaire ?

                                                                          En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                          Par téléphone

                                                                          En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

                                                                          Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

                                                                            Vous ne pouvez pas téléphoner

                                                                            Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                              Il est essentiel d'être réactif et d'informer immédiatement les services d'urgence dans le but de retrouver l'auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                                              S'il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                              Comment se déroule la procédure judiciaire pour homicide involontaire ?

                                                                              Lorsqu'il est informé qu'une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s'il l'estime nécessaire, et ce même en l'absence de dépôt de plainte.

                                                                              L'enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s'appelle « enquête préliminaire ».

                                                                              Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l'affaire sans suite, de saisir un juge d'instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel (particuliers).

                                                                              Classement sans suite

                                                                              Si, à l'issue de son enquête, le procureur de la République estime qu'il n'y a pas assez d'élément pour renvoyer l'affaire en jugement, il classe l'affaire sans suite.

                                                                                Transfert au juge d'instruction

                                                                                Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d'instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                  Renvoi de l'affaire en jugement

                                                                                  Si le procureur de la République décide à l'issue de son enquête que l'affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel (particuliers).

                                                                                  Le procès permet au tribunal d'examiner l'affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                  Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d'indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                                                  Si la partie civile fait une demande d'indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu'elle a subis et préciser la somme d'argent qu'elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                    Quelles sont les peines encourues par l'auteur d'un homicide involontaire ?

                                                                                    En cas de poursuites contre l'auteur d'un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l'homicide a eu lieu dans le cadre d'un accident de la route ou non.

                                                                                    Accident de la route

                                                                                    L'homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                                                    S'il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                                                    S'il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

                                                                                    Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                    • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                    • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                    • Le conducteur était en état d'ivresse (particuliers) ou sous stupéfiants (particuliers) ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d'établir cet état

                                                                                    • Le conducteur n'était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                    • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                    Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                                                    • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                    • Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de conduire

                                                                                    • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                    • Confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l 'infraction

                                                                                    • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                      Autre cas d'homicide involontaire

                                                                                      L'auteur d'un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

                                                                                      S'il y a une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                                                                                      À savoir

                                                                                      Lorsque l'homicide involontaire résulte de l'agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                                                                                      Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s'agir, par exemple :

                                                                                      • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                      • Confiscation d'armes

                                                                                      • Retrait du permis de chasse.

                                                                                      Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                                                                      Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                                                                      Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

                                                                                      F35148.xml fichier non trouvé

                                                                                      La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                                                                      Demande d'implantation grue

                                                                                      Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                                                                      Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                                                                      - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                                      - Mardi de 8h30 à 12h
                                                                                      - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                                      - Jeudi de 13h30 à 17h
                                                                                      - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h